13.07.2015 Views

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

228 LES FRAGMENTS DE PHILOLAUS.3. Et* toutes choses, celles <strong>du</strong> moins qui sont connues,nt le nombre : car il n'est pas possible qu'une chosequelconque 1 soit ou pensée ou connue sans le nombre 1 .Le nombre a deux espèces propres : l'impair et le pair,et une troisième provenant <strong>du</strong> mélange des deux autres,le pair-impair. Chacune de ces espèces est susceptiblesible de se représenter un ouvrage d'architecture dont les pierresn'aient aucune forme ni aucun nombre.Le fini pour les pythagoriciens était l'impair, et l'infini le pair.Conf. Arist., Phyt., III, 4, et Met., I, 5. Syrianus {ad Met., XIV, textelatin, Boeckh, p. 54; texte grec, Schol. Met. Arislt., Brand., p. 326, etDe perdit, libr. Aristt., p. 35) commente ainsi la pensée de Philolaus :• Il ne faut pas croire que les pythagoriciens commencent absolumentpar les contraires : ils connaissaient le principe qui est placé audessusde ces deux éléments, comme l'atteste Philolaus, disant quec'est Dieu qui a bypostatisé le fini et l'infini (itêpa; xat àiretpîav 6*oevêaai.Conf. Procl., Theol. Platon., III, vu, p. 137, appelant DieuIHECOKO; xai àneipia;imocrtirrp); il <strong>mont</strong>re que c'est <strong>du</strong> fini, qui aplus d'affinité avec l'unité, que vient toute espèce d'ordre, et de l'infinique vient cet état de choses qui n'est qu'une dégradation <strong>du</strong> pre- *mier. Ainsi, au-dessus des deux principes, et antérieurement à eux,il posait une cause une, unique, séparée de toutes les autres choses,qu'Archénène (M. Boeckh propose de lire Archytas) disait être la causeavant la cause, et que Philolaus affirmait être le principe de Tout. •Proclus {Theol. Plat., I, v, p. 13) observe que Platon, dans le Philibe,p. 16, rapporte aux pythagoriciens ces deux genres de causespremières, et il ajoute : « Sur ce sujet, Philolaus le pythagoricienavait écrit deschoses admirables,

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!