13.07.2015 Views

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

DES PYTHAGORICIENS. 27loin, Aristote ré<strong>du</strong>it ces principes à deux, l'Un et l'infini; mais alors l'Un n'est donc plus le rapport <strong>du</strong> finiet de Viriflni ? Si vraiment ! et voici comment je m'expliquele fait. Dans le monde, ni le fini ni l'infini n'ontd'existence réelle en dehors <strong>du</strong> sujet un en qui ils s'unissent,et qui en est la synthèse. Mais en dehors <strong>du</strong>monde, et au-dessous de lui, pour ainsi dire, l'infini, lamatière sans forme, le vide immense a une sorte d'existence*. L'être réel, l'Un, n'est primitivement qu'un germe: et ce germe est l'unité vivante et concrète <strong>du</strong> nombreet de la matière, et précisément parce que ce germecontient le nombre et la limite, il est de l'ordre deschoses finies ; il est fini. Mais comme le mouvement del'être est progressif, ce germe a besoin de se développer,et comme il a la vie, il ne peut se développer quepar les fonctions vitales dont la respiration ou plutôtl'aspiration est la principale et la plus caractéristique.Par l'aspiration, le fini se met en rapport avec l'infiniqu'il absorbe, qui s'intro<strong>du</strong>it en lui, mais qui, en s'intro<strong>du</strong>isanten lui pour y développer les raisons séminales,se transforme, s'assimile à lui, ou plutôt à l'élément supérieurqu'il renferme : c'est-à-dire que l'infini setransforme en fini en s'intro<strong>du</strong>isant en lui, prend laforme et le nombre en pénétrant dans l'être qui a déjà lenombre. Car le nombre est non-seulement l'essence, ilest la cause de l'essence aftioç tîjç ouatai; 2 ; il est le principeactif et interne de l'ordre, la cause efficiente et enmême temps finale <strong>du</strong> développement mesuré et harmonieuxde l'être, qu'il ne peut pro<strong>du</strong>ire qu'en se met-1, Phyt., UI, 4.2. Met., 1, 6 : Toi; àpi8p.où« aWoyç elvai toit JXXoi; roc oOotac.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!