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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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122 L'ORDRE PYTHAGORICIEN.mal'. L'interdiction des fèves, commune aux orphiqueset aux pythagoriciens, ne peut être interprétée commeune défense de s'occuper de politique, puisque la politiqueétait un élément essentiel de leur institut: il vaudraitmieux l'entendre comme Auiu-Gelle, qui croit yvoir un précepte de s'abstenir des excès de la volupté 2 .Krische, ingénieusement, l'interprète commeune expressionde la haine que portaient les pythagoriciens auxgouvernements démocratiques, où toutes les questionspolitiques, et particulièrement l'élection des magistrats,étaient résolues par les suffrages populaires*. Enfin, cepourrait bien être simplement une de ces pratiques superstitieusesqui se mêlent aux conceptions les plus élevées,et paraissent fortifier les sentiments religieux enles soumettant à une discipline matérielle. L'instinctpratique des pythagoriciens épaisissait la religion pourempêcher qu'elle ne s'évaporât trop vite. Mais toutesces manières d'entendre le fait, comme le fait lui-même1. Plut., Symp., 11,635, C/Athen., II, 65, f, 6, f., Aul.-Gell.,1V, 11,4,qui cite Aristote et Aristoxène ; ce dernier aurait tenu ses renseignementsde Xénophyle le pythagoricien et de quelques autres personnes âgéesqui auraient vécu presque dans le même temps que Pythaaorc. Auiu-Gelle invoque le témoignage de Plutarque qui, dans son livre sur Homère,aurait dit : • Aristote nous apprend que les pythagoricienss'abstenaient de manger la matrice et le coeur des animaux, l'ortie demer, quelques autres fêtes; mais qu'ils faisaient usage de toute autreespèce de chair, > et d'après le même Auiu-Gelle, Aristoxène racontaitmôme que Pythagorc aimait les cochons de lait et les jeunes chevreaux.2. Greg. Nazianz.,Or., XXIII, 535, c. Lobeck. Aglaoph., p.252. Aul.-Gell., IV, 11, sur ce vers d'Empédocle, AeOol, 7tàvôeiXoi, xuàpoiv àitôXtïpa; eyictSai.3. Krisch., p. 35. Cf. Diog. L., VIII, 34. lambh, 260. Les pythagoricienssont accusés de TOî; xuâpoi; itokiuaïv, i>: àpyriyoïç •feyôvoox TOùxXrjpou. Cf. Plut., De e<strong>du</strong>e. puer., p. 12, e.

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