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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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DES PYTHAGORICIENS. 155quatre octaves et une quinte ', ce qui est un véritableanachronisme.Ma|s il paraît à peu près certain que l'objection, tiréepar M. Martin de la dissonance qui aurait été pro<strong>du</strong>itepar la simultanéité des sept sons dq double tétrachorde,ne s'est même pas présentée à l'esprit desanciens pythagoriciens. Une fois lancés sur cette route,où l'imagination les con<strong>du</strong>isait, ils ont pu croire que lessons de la lyre céleste, tout en obéissant aux mêmeslois numériques que les lyres et les voix des hommes,ne pouvaient en aucun cas être dissonants. Plus probablementencore, ils n'y ont pas songé <strong>du</strong> tout : ilssont partis d'une notion philosophique, et ont poursuiviles analogies avec plus de détails que la chose ne lecomportait, sans prévoir ni les difficultés ni les objections.Tout ce qu'ils voulaient dire, et personne ne nieraque leur pensée est profonde et belle, c'est que, malgréles apparences, tout est ordre dans l'univers,et qu'il n'ya qu'un ordre pour toutes les choses. Les nombres quimesurent l'harmonie de la flûte <strong>du</strong> pauvre berger, serepro<strong>du</strong>isent dans les harmonies des astres et retentissentdans les profondeurs immenses <strong>du</strong> ciel. Le monde1. Macrob.I, Somn., II, 1 g. e. Anatol., Theol. arithm., p. 56. Plut.,de Gen. an., c. 32. Ptolem., tform., III, 16. V. M. Martin et Boeckh,de JTelr. Ptnd. Suivant quelques musiciens, les notes des sept planètesétalent celles des sept cordes immuables de la lyre i quinze cordes;suivant d'autres, les distances des planètes étaient proportionnellesaux rapports des sons qui forment les cinq tétrachordes complets.Mais il a fallu, pour opérer cette ré<strong>du</strong>ction et n'avoir que cinq intervalles,placer la Lune à une distance égale <strong>du</strong> Soleil, de Mercure et deVénus. C'est seulement ainsi qu'on a pu dire : Toù; 4piCovr«« •OôYYOA'C,vaztxp&xopfa vov vûv itXavuuivuv Xôyov «X* ,v aarpiâv. Plut., de An.gen., c. 32.

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