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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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DES PYTHAGORICIENS. 63c'est par la participation xcrri ixrroyjqv, que chaque choseest dite Une chose; si dans cette Unité on ne pense quel'identité de la chose avec elle-même, on l'appelle monade;maissi on la conçoit comme ajoutée à elle-même,comme se doublant ou se dédoublant, c'est-à-dire sous lanotion de la différence, x«6' ittpôTuiTa, elle pro<strong>du</strong>it ce qu'onappelle la dyade indéfinie. Avec la monade et «la dyade,c'est-à-dire avec 1 et 2, on engendre tous les nombres,tant les pairs que les impairs 1 . L'Un, pair-impair, fini etinfini, engendre toutes les variétés des nombres *; il engendredonc toutes les différentes choses, et est le principede leur identité avec elles-mêmes, comme de leurdifférence avec les autres choses, parce qu'il est luimêmele rapport, la synthèse de la différence et del'identité ».Comment se pro<strong>du</strong>it cette génération des'nombres etdes choses par l'infini ou le pair ?Placé en dehors <strong>du</strong> monde qu'il enveloppe, principe1. Sext. Emp„ adv. Math., X, 26t. Plus tard probablement, onvoulut que la première forme <strong>du</strong> nombre fût le point ; la deuxième, laligne,etc. Diog. L., VIII, 24 : Ti.x îi tûv &pi6pûv engua.2. Plut , Ou. flom., 102 : rovipo; v«p i3. Sext. Emp., X, 261 : Kat' aùvénTra piv éaurtj; vooupivijv povâSa....xa8' itipÔTTiTa ôè ànoteXiïv rj)v xaXoypéVqv SuâSa. Y aurait-illà comme un pressentiment de cette profonde analyse, qui <strong>mont</strong>redans l'acte <strong>du</strong> moi, prenant conscience de lui-même, un non-moi, etqui nie la possibilité d'une pensée où le moi se contemplerait luimêmeet lui seul, sans même s'opposer à lui-même? La monade a-t-ellela faculté de se penser d'une part comme identique à elle-même, del'autre comme différente? Cette différence engendre le nombre deux;et, avec l'un et le deux, tous les nombres sont donnés, c'est-à-dire lemoi et le non-moi.

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