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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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S46HISTOIRE.connaissance : *, tû>» EIôûV tlefaywYr, 2i« ri;v h T«Hç Xôyot; ^yt—VETO crxt'iiv 1 .Il est vrai que pour prouver le lien étroit des théories<strong>pythagoricienne</strong>s avec le pythagorisme, on fait appel àAristote, qui accuse Platon d'avoir, vers la tin de facarrière, confon<strong>du</strong> lui-même les Idées avec les nombres,et fait évanouir la science philosophique dans les mathématiques*.Mais comme pour justifier cette accusation d'Aristote,on est obligé de supposer un enseignement secret',consigné dans des «yp«?« Svftutrx, écrits par les disciples,mais qu'aucun critique ancien n'a dit avoir vus ; commeil n'y a rien dans les dialogues* qui puisse fournir unebase à cette critique, je ne crois pas utile ici d'entrerdans de grands détails sur le pythagorisme préten<strong>du</strong> <strong>du</strong>. Platon. Loin d'être la <strong>philosophie</strong> tout entière, les mathématiquesne sont pour lui qu'un intermédiaire, t&(iitaÇû, par conséquent un échelon encore inférieur dela science, de même que les choses ou êtres mathématiques,c'est-à-dire les lois générales <strong>du</strong> poids, <strong>du</strong> nombre,de la mesure, ne forment qu'un monde étranged'existences incompréhensibles* placées entre le ciel etla terre, la réalité sensible et la réalité intelligible, lanature et l'esprit, comme pour relier par un moyen1. *>!., I,p. 21.2. Jfel., I, p. 33 : à).),à févoyi ta (io6r,[iata TOT; VUS 1) eiXoeoeia.3. Brandis, De perdit, libr. Ârittol., p. 2 : « Princeps ille philosopborumin dialogis nihil affirmans et in utramque partent disserens.philosopbiœ sua: summa capHa tulgo abseonderxl, paucisque sotummodoe discipulorum corona electis in scholae adyto aperuerit. » C'estce que répète également M. Rivaisson. 1.1, p. 315.4. Trendelenburgl'avoue, de Idais Platon.,p. 64 : • Diatogi de bisomnibus silent. u5. Met., I, 6, 687 b.

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