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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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HISTOIRE. 283non ; aucun de ces moyens d'unification ne peut s'appliqueraux unités dont sont formées, dit-on, la dyadeet la triade. Les unités subsistent à côté les unes desautres, comme des hommes à côté les uns des autres,sans pouvoir se confondre en une nouvelle unité 4 ; etce n'est pas parce qu'elles sont indivisibles que les unitésseront différentes d'espèce ; car les points aussi sontindivisibles, et néanmoins il n'y a pas pour eux unedyade distincte et différente de deux points 4 .Remarquons bien qu'il faut, étant donné le système,admettre des dyades antérieures et des dyades postérieures,etcela pour tous lesnombres, irpoTapa-ç. xal baxtptte.Supposons, si l'on veut, que les dyades qui entrentdans la tétrade, soient simultanées ', c'est-à-dire iden-1. Cependant, comme Kant l'a fait observer, on ne peut nier que lasommation, si je puis ainsi parler, c'est-à-dire l'acte de l'esprit quiconçoit comme un tout un nombre composé d'unités indivi<strong>du</strong>elles, necrée une synthèse rationnelle, mais naturelle, une sorte d'être idéal,de nature métaphysique au nombre, çûore. TIC, distincte des unitésqui entrent dans la somme. Chaque nombre a, dans l'esprit quile conçoit, sa forme précise distincte, sa notion vraie, son idée aumoins possible, et suivant la très-solide pensée de Platon, on ne peutpas dire que ces êtres mathématiques, métaphysiques, soient sansaucune réalité. Le possible est déjà quelque chose, et l'idée, qui,étant dans un esprit et ne pouvant être que dans un esprit, n'estqu'une forme de l'esprit, participe alors à sa réalité et à son existence.La quantité pure est quelque chose d'indéfini ; le nombre est certainementdéfini, c'est-à-dire a forme, essence, qualité, limite, détermination,nature, fûoi; TIC.2- Pour éviter cette consécution mathématique des nombres, ou ceenveloppement des Idées les unes dans les autres, on a imaginé unesorte de génération. La dyade définie, ou le vrai deux, naît de l'unitépar le moyen de la dyade indéfinie, qui s'appelle Suortoioc; la tétradenaît de la dyade définie et de la dyade indéfinie, et ainsi de suite. V.p. 40. La dyade s'appelle tantôt £uo-, tantôt itooonoïoç, parce qu'ellefait la quantité matérielle, la matière des nombres, le plus ou moins

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