13.07.2015 Views

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

FRAGMENTS LOGIQUES. 307au faux, et l'on ne peut pas pro<strong>du</strong>ire deux opinions(contraires) ou vraies ou fausses : l'une est vraie, l'autreest fausse. Bn effet, celui qui loue l'âme de l'homme etaccuse son corps ne parle pas <strong>du</strong> même objet, à moinsqu'on ne prétende que parler <strong>du</strong> ciel, soit la mêmechose que parler de la terre. Mais non, ce sont là deuxtermes et non un seul. Que veux-je donc ici <strong>mont</strong>rer îC'est que celui qui dit que les Athéniens sont des genshabiles, de beaucoup d'esprit, et celui qui dit qu'ils nesont pas reconnaissants, ne soutiennent pas des opinionscontraires, car les contraires sont opposés l'un àl'autre sur un même objet, et ici il y a deux objets'FRAGMENT 29.Les dix notions universelles d'Archytas 1 . — D'abordtoute espèce d'art porte sur cinq choses : la matière,l'instrument, la partie, la définition, la fin. La premièrenotion, la substance, est une chose existant et subsistantpar soi-même, et n'a pas besoin d'une autre chose1. Il n'y a rien qui puisse faire suspecter ces deux fragments; et lemot d'Arislote (Jfel., I, 6), que les philosophes antérieurs à Platon nes'étaient pas occupés de dialectique ne suffit pas pour en faire rejeterl'authenticité. Ce n'est pas ici une théorie systématique : ce sont desremarques et des observations assez générales pour avoir pu être faitespar les pythagoriciens.2. On cite une édition de Venise, 1561 ou 1571, sous le titre : ArehyUedecem prxdicamenta Dom. Pitimentio Vib. interprète, dontl'existence même est mise en doute. Ce texte a été publié par Caméranus,Leips., 1564, sous le titre : 'Apxûxou oepôpevoi Séxa Xéyot «aéoXivot,sur un manuscrit donné par Bessarion à Jean Brasiator (J. Frankenstein,le premier docteur en théologie (1410) de Leipsig). CommentBessarion en était-il devenu possesseur? c'est ce qu'on ignore. Aucundes anciens ne mentionne l'ouvrage, et historiquement, comme auI oint de vue critique, on n'en peut soutenir un instant l'authenticité.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!