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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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18 EXPOSITION DE LA DOCTRINE PHILOSOPHIQUE* Ainsi il n'y a qu'un nombre, et ce nombre est le nombremathématique 1 , car il est conçu comme le genre desespèces <strong>du</strong> pair et de l'impair, et tel est le principe suprêmedes choses*. Il semble donc que nous pourrionset que nous devrions nous arrêter à cette conclusion,que précise le passage suivant d'Aristote :< Les pythagoriciens ne parlent que de deux principes,comme les physiciens d'Ionie. Mais voici ce qui leurappartient en propre : le fini, l'infini, et l'unité, ne sontpas, suivant eux, des natures à part (c'est-à-dire des êtresayant une existence propre en dehors des sujets où ilsse trouvent), comme le sont le feu ou la terre, ou toutol dp-noi xal itipirrol VOOOVTCU. • Sensus mihi videtur esse, Pythagoricosnon monadem et dyadem, sed omnino parem atque imparem numerorumrationem pro priocipiis habuisse. > Heeren.1. C'est la conclusion où nous con<strong>du</strong>isent également les passagessuivants : Alex., in Met., I, 5. Scholl., p. 540 b, 20 : « Les pythagoriciensappelaient l'esprit, la monade et l'Un, • ce qui prouve l'identitéde sens des deux termes. Syrian., ad Met., XIV, 1. Scholl. minor.,p. 326 : > Il est intéressant de comparer à ces doctrines celle de Cliniasle pythagoricien, qui, célébrant l'Un, TA tv, le proclame le principedes êtres, la mesure des choses intelligibles, incréé, éternel, unique,souverain, se manifestant lui-même. > là., p. 330 : • Platon etBrontinus le pythagoricien disent que le Bien est l'Un, et a sa substancedans l'unité, oviaiunai ivT&> ev elvat, • et un peu plus haut :• Chez Platon, l'Un et le Bien sont au-dessus de l'Etre (ox-epoûo-tov),comme aussi chez Brontinus le pythagoricien, et pour ainsi dire cheztous ceux qui sont sortis de l'École <strong>pythagoricienne</strong>. > Eudora disait,d'après Origène [Philos., c. vi), que le nombre, c'est-à-dire l'Un, estle premier principe, indéterminé (c'est évidemment une erreur d'Origène),incompréhensible, contenant en lui-même tous les nombres quipeuvent aller jusqu'à l'infinie multitude. Le principe des nombres estdouble : quant à l'hypostase, xa.9' OitôuTaeiv, c'est la première monade,mâle, engendrant à la façon <strong>du</strong> père; et en second lieu, la dyade,nombre femelle.2. PhiloJ., Fr. 2 ; "0 ya pàv àpiêuAr, iy.tt Sùo uiv ïSta IISTJ rtépiocovxal aptiov.

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