13.07.2015 Views

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

372 CRITIQUE.Muses en témoignage de sa reconnaissance*. Il dé<strong>mont</strong>raque parmi les figures planes de même périmètre,celle qui a la surface la plus grande est le cercle, etparmi les solides, la sphère ; que le rapport de la diagonale<strong>du</strong> carré au côté est incommensurable ; il fondaenfin une théorie qu'on regarde aujourd'hui commeinutile, mais qui suppose une étude et une connaissanceéten<strong>du</strong>e de la géométrie, la théorie des corps réguliers.En astronomie il a imaginé une division plus oumoins rationnelle de la sphère céleste, affirmé l'obliquitéde l'écliptique, la sphéricité de la terre et <strong>du</strong> soleil, l'existencedes antipodes, suivant la tradition douteuse rap-.portée par Diogène; inventé une hypothèse à moitiévraie, pour expliquer la lumière de la lune, les éclipsesde cet astre et celles <strong>du</strong> soleil; théories qu'il trouvasans doute ébauchées ou préparées par ses prédécesseurs,comme on affirme qu'il tenait des Égyptiens laconnaissance de la révolution de Mercure, de Vénus,autour <strong>du</strong> soleil, de l'identité de l'astre <strong>du</strong> soir et del'astre <strong>du</strong> matin. C'est à Philolaûs, ou peut-être à Hicétasde Syracuse, qu'on rapporte la première notion <strong>du</strong>mouvement de rotation de la terre sur son axe, combinéavec son mouvement de translation autour <strong>du</strong> soleil, ouplutôt <strong>du</strong> feu central, par où s'expliquait le mouvementdiurne des astres, qui n'était ainsi qu'une apparence.En arithmétique ils s'occupèrent surtout des propriétésdes nombres, et découvrirent une infinité de leurs rapports;mais en étendant leurs propositions au delà de lasphère propre des nombres, comme ils y étaient con<strong>du</strong>itspar leur principe, que les nombres étaient les1. Diog. L., Vit. Pyth. Cic, de nat. Deor., 1. m.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!