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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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232 HISTOIRE.tement en dehors de la conception d'Empédocle'. Saphysique relève en grande partie de la physique éléati-1. A moins qu'on ne veuille voir une influence de la superstition desnombres dans les Tpi;u.upta; (ûpac; mais en tout cas, ce n'est pas leprincipe philosophique <strong>du</strong> nombre. Cependant H. Fouillée, t. II, p. 49,voit dans le Sphœrus le germe primitif des pythagoriciens. On peutobjecter que l'idée <strong>du</strong> germe et de son développement implique unprincipe dynamique, tandis que la conception <strong>du</strong> Sphserus aboutit àun pur mécanisme. En effet, si l'un écarte les interprétations capricieusesqui font <strong>du</strong> Spbeerus, tantôt la cause efficiente, tantôt le feuprimitif des stoïciens, tantôt le monde intelligible de Platon, qui nelui accordent qu'une existence idéale et en font l'expression symboliquede l'unité et de l'harmonie (Zeller, t. 1, p. 628), il faut reconnaîtreque le Sphaarus, qu'Aristote appelle toujours ou pïvpa ou ïv, est l'unitéindivise <strong>du</strong> mélange absolu des quatre éléments primitifs, sans aucu edistinction, aucun mouvement, aucune qualité, dnotoc. (Philopon., nÂrist., lib. de Cen.,5).C'était une sphère : • Là on ne voit apparaître ni la forme éclatante<strong>du</strong> soleil, ni le corps couvert de végétaux de la terre, ni la mer : tantest puissante la force immense d'harmonie qui en fait un tout compacte.C'est une sphère circulaire, qui se complaît dans un repos quis'étend & toute sa masse» (v. 170. Mûllac. OOtwr, dpfiovtric nuilvuxûvit iornoixTai).Il est clair que l'harmonie est ici négative : elle supprime tout mouvement,toute distinction, toute essence. Il faut un principe de division,une cause externe, un choc mécanique, sans l'impulsion <strong>du</strong>queltout resterait dans cette unité chaotique, qui est l'absence même del'être. Ce branle, cette chiquenaude, comme dirait Pascal, c'est la Discordequi le donne. «Le monde, 6 xoeqxoc, dans son ordre et sa beauté actuels,ne peut être composé que d'éléments déjà formés, dont chacun sedistingue et se sépare des autres. • (Movhg ncpiiyvéi. Simplic, in Phijs.,272 b : Eûêtipoc. Si TùV axivneriav.) On peut donc dire que, dans lesystème d'Empédocle, « c'est la Discorde seule qui engendre leMonde. • (Aristot., de Gen. et Corr., II, 6, 334 a, ô, de Cor!., III, 5,301 a, 14.) La Discorde fait tout. (Alex., dans Simpl., in lib. de C

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