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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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•6 EXPOSITION DE LA DOCTRINE PHILOSOPHIQTJEment multiple et changeant des choses,que rexpénenceatteste, de <strong>mont</strong>rer cette même mobilité incessantedes figures et des nombres; ils opposaient à. la constance<strong>du</strong> rapport invariable des côtés <strong>du</strong> carré, quellequ'en soit la grandeur, l'infinité des nombres étéromèqucs,tous différents entre eux, et ils s'efforçaient de<strong>mont</strong>rer que le principe de la variabilité est dans lenombre pair • qui donne aux choses, comme aux nombres,le caractère de l'infinité qui est'en lui, TOûTO -ràp «dfpxiov napt/Ei toit ousiv xr,v àncipfav '. »Le nombre deux, la dyade seule, peut pro<strong>du</strong>ire cette incessantemobilité des figures ', et voilà pourquoi lu dyadefut plustard assimilée au pair et résuma'enelle les caractèresdela multiplicité changeante et informe, toujours enmouvement, en génération, eh devenir, tandis que l'impairn'est pas pro<strong>du</strong>it. «C'estévidemment le pair*.» Il estérident que l'erreur <strong>du</strong> système fait éclater ici bien descontradictions dont triomphera facilement l'implacablebon sens d'Aristôte. Comment peut-on dire que l'impairne se pro<strong>du</strong>it pas, puisqu'il est un nombre, et que toutnombre vient de l'unité ? Comment, d'un autre côlé,peut-on dire que le pair est l'infini en soi et qu'il communiquece caractère aux choses où il pénètre ; car lepair est un nombre, et l'infini n'a pas de nombre? Onpeut dire que les pythagoriciens ont assimilé ici l'impairavec l'unité ; et s'ils appellent le pair infini, c'est qu'ilse divise en parties égales, et que l'infini se divise par1. Arlst., p«y»., m, 4.. Iambl. Boeckh, p. 149 : 'H îuôu. |i6vt| çavriïtxai àvaotxouivq.3. Arist., Met., XIV, 4 : ToO ukv Tctpixxoû yÉvMnv, où çaaw, «K 4i.Xo»4TI xoû àpxioy oOat|( XEVéOM»;.

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