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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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HISTOIRE. 295de l'unité et de la dyade indéfinie il dé<strong>du</strong>it immédiatementles nombres, et l'âme est, d'après sa définitioncélèbre, dont on lui dispute, il est vrai, l'invention, unnombre se mouvant lui-même*, un nombre, parcequ'elle participe <strong>du</strong> même et de la permanence, semouvant, parce qu'elle participe de l'autre et <strong>du</strong> changement.Comme Speusippe, il admet cinq éléments ; deplus, il considère Dieu, auquel s'applique surtout cettedéfinition de l'âme, comme répan<strong>du</strong> dans le monde etpénétrant en toutes ses parties, jusque dans les êtresprivés de mouvement*. Ce Dieu est l'Un, principe mâle,nombre impair; la dyade est le Dieu femelle: d'euxnaissent le ciel et les planètes. Comme Platon, Xénocratereconnaît trois sortes d'êtres : l'essence intelligiblefigurée par le triangle équilatéral ; l'essence matérielle,figurée par le triangle scalène; l'essence mixte, ou lemonde sensible et réel, figurée par le triangle isocèle.Héraclide <strong>du</strong> Pont qui appartient à l'école académique,avait cependant enten<strong>du</strong> les pythagoriciens, et écritun ouvrage sur eux. Si dans sa théologie il s'éloignepeu de Platon, il se rapproche beaucoup des pythagoriciensdans sa cosmologie, qui nous présente un atomismeassez semblable à celui d'Ecphantus. La raison divine afait de ces atomes le monde : la terre tourne quotidiennementautour de son axe tandis que le ciel des étoilesfixes est immobile. Les étoiles et la lune sont des corpssemblables à la terre. L'âme humaine composée d'une1. Tutcvl., I, 10 : • Xenocrates animi figuram et quasi corpusnegavit esse, verum numerum dixit esse, cujus vis, ut antea Pythagoreevisum erat, in natura maxima esset. • Cf. Plut.,de Gen.onim.,3.2. Clem., Strom., Y, p. 590.

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