13.07.2015 Views

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

DES PYTHAGORICIENS. 531. L'Un principe ou Dieu, sans contraire, cause efficiente.2. La limite, l'Un élément des choses, ayant poufcontraire,3. La dyade, l'illimité, la matière.4. Les choses visibles, résultant <strong>du</strong> mélange opérépar Dieu.On peut dire qu'il y aurait trois unités.1. L'Unité absolue ou Dieu, forme séparée des choses.2. L'Unité élément, considérée comme forme inséparabledes choses.3. L'Unifé de l'être réel.Sans doute en approfondissant les notions enveloppéesparles pythagoriciens dans leurs principes, on peut endévelopper et en dégager ces distinctions, et Procluscède la monade. > C'est le contraire dans Modêratus. Stob., 1,1, p. 20:c Quelques-uns considéraient la monade comme le principe des nombres,et l'Un, T6 êv, comme le principe des nombres. Cet Un est uncorps partagé à l'infini. En sorte que les choses nombrées différent desnombres, comme les corps des choses incorporelles. Il faut savoir quece sont les modernes (peut-être Platon?) qui ont intro<strong>du</strong>it commeprincipes la monade et la dyade, tandis que les vrais pythagoriciensont considéré comme telles toutes les positions successives de limites,par lesquelles on conçoit les nombres pairs et impairs. > Photius, Ced.,249': • La monade appartenait au monde des intelligibles; l'Un existedans les nombres. • Anon., Vit. Pyth., p. 44, éd. Holst. : «Il n'est paspossible d'accepter le renseignement de Syrianus (ad Met., XIII, 6 ;Arist. et Theoph., Met., éd. Br., 312). • Pythagore s'est exprimé sur lesnombres de deux manières différentes : lorsqu'il dit que le nombre estle développement et l'acte des raisons séminales contenues dans la monade,il pose un nombre qui est sorti de son propre principe, en secausant lui-même par une génération sans mouvement, qui resteidentique en lui-même, tout en se divisant et se déterminant dans lesespèces diverses. Mais lorsqu'il nous parle <strong>du</strong> principe antérieur àtout, ayant sa substance ({moorâv) dans l'esprit divin, par qui et de quitout a reçu son ordre, sa place immuable, il pose un nombre paradigme,créateur et père des dieux, des démons et des hommes. •

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!