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philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

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DES PYTHAGORICIENS. 181affirmaient avec une conviction inébranlable : « AudiebamPythagoram Pytbagoreosque, dit Cicéron, nunquam<strong>du</strong>bitasse quin ex universa mente divina delibatos animoshaberemus 1 . » C'est la doctrine de l'émanation, implicitementenfermée dans tout le système, et qui secombine avec le principe de l'immanence. L'&me estdonc d'origine comme de substance divine.Nous rencontrons encore ici des confusions et descontradictions inextricables. Le sentiment de l'opposition<strong>du</strong> fini et de l'infini, de l'&me et <strong>du</strong> corps, de l'espritet de la matière se heurte contre le principe deleur unité. Après nous avoir dit que ni l'infini ni le finin'ont d'existence en dehors des êtres qui les concilientet les absorbent dans l'unité, voici que les pythagoriciensséparant absolument, au moins mentalement, lesdeux substances, nous disent que l'&me nous vient <strong>du</strong>dehors ' ; qu'elle est intro<strong>du</strong>ite dans le corps, on ne saitni par qui, ni comment, mais suivant les lois <strong>du</strong> nombreet la vertu d'une harmonie éternelle et incorporelle*.Cela revient à dire, j'imagine, d'une part, que c'est lenombre qui est principe d'indivi<strong>du</strong>ation, que c'est luiqui incorpore, incarne les principes rationnels, les rai-1. De Senect., il. Aristote rapporta cette doctrine aux Orphiques,dont on connaît les rapports avec,les pythagoriciens, de Anim., I, 5,n. 13 : • C'est encore ce que disent les traditions des poSmes Orphiques: l'âme est une partie <strong>du</strong> tout; elle quitte le tout, pour s'intro<strong>du</strong>iredans un corps, où elle est comme poussée par le vent de la respiration,Oui xûv àveurov àvairvtévTiev. •2. Stob., I, 190 : nuOayopae,.... Sûpafliv claxpivtoéai tiv voùv. Theodor.,Cur. Grxe. Aff., V, 28.3. Claud. Mam., de Stat. an., II, 7. Philol., Boeckh, p. 177 ; « Inditurcorpori per numerum et immortalem eamdemque incorporaient convenientiam.»

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