13.07.2015 Views

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

838 LES FRAGMENTS DE PHILOLAÙS.un corps 1 vitrescent qui reçoit la lumière réfléchie <strong>du</strong>feu <strong>du</strong> Cosmos, et nous en renvoie, après les avoir filtrées,et la lumière et la chaleur 1 : de sorte qu'on pourraitdire qu'il y a deux soleils : le corps <strong>du</strong> feu qui estdans le Ciel *, et la lumière ignée qui en émane et seréfléchit dans une espèce de miroir. A moins qu'on neveuille considérer comme une troisième lumière, cellequi, <strong>du</strong> miroir où elle se brise, retombe sur nous enrayons dispersés*.15.* De la forme apparente de la lune.Quelques pythagoriciens, entre autres Philolaus, prétendentque sa ressemblance avec la terre vient de ceque sa surface est, comme notre terre, habitée, maispar des animaux et des végétaux plus grands et plusbeaux; car les animaux de la lune sont quinze fois plusgrands que les nôtres, et n'évacuent pas d'excréments.Le jour y est aussi plus long que le nôtre dans la mêmeproportion*. D'autres prétendent que la forme apparentede la lune n'est que la réfraction dé la mer que noushabitons, qui dépasse le cercle de feu." 1. Un disque, suivant Euséb., XV, 23.2. Plutarque (Placit. Philos.,11, 20}, Eusèbe et Stobée donnent la leçonSwOoûvva, que Boeckh remplace par la leçon meilleure SinSoûvta,quoiqu'elle fournisse un sens acceptable.3. Oûpovôc semble mis ici improprement par l'auteur de l'extrait, aulieu de xôeuec.4. Il y a donc trois soleils : le feu central ; le soleil qui en reçoit lalumière; et la lumière qui nous est renvoyée de ce dernier, et qu'onpeut appeler un troisième soleil. Comme le dit Plutarque (Placit., II,20), en repro<strong>du</strong>isant presque intégralement ce passage, ce dernier so-' leil est l'image d'une image.5. Tiré de Stob., Eclog., I, 26, 1, p. 562.' 6. Ici s'arrête le texte de Boeckh. Il ne dit pas pourquoi il ne donnepas le texte complet de Stobée.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!