13.07.2015 Views

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

philosophie pythagoricienne - Notes du mont Royal

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

DES PYTHAGORICIENS. 29la déGnition <strong>pythagoricienne</strong> de l'être par le nombrequ'un sens allégorique. Les nombres ne sont qu'une algèbresymbolique et représentative. « Impuissants àrendre, à l'aide <strong>du</strong> langage, les notions délicates d'idées,de formes incorporelles, de premiers principes, les pythagoriciensont, comme les géomètres, recours auxnombres pour exprimer et figurerleur manière de concevoirles choses. C'est ainsi que la notion d'unité,d'identité, d'égalité, <strong>du</strong> principe qui cause, dans l'universalitédes êtres, cette attraction mutuelle, cette sympathiequi en assure la conservation, en un mot la notionde l'être absolument et éternellement identique,avait reçule nom de l'Un, tô rV, parce que, en effet, dans les êtresparticuliers on irouve l'unité dans l'unification et le rapportmutuel des parties, pro<strong>du</strong>its par la cause première. »«De même encore, ils exprimaient au moyen des nombres,et d'une manière figurée,l'élément de diversité, demutabilité que présentent les choses, celte nécessitépour elles d'avoir un commencement, puis une fin,qu'elles ne peuvent réaliser qu'en traversant un milieu,un état intermédiaire. Si la décade était pour eux letique, cité par Stobée (Ed., I, 302), dit : < Je sais que la plupart desGrecs sont persuadés que Pytbagore a enseigné que tout naît desnombres, tandis qu'il a dit, non pas que toute chose vient <strong>du</strong> nombre,mais est formé suivant le nombre. • C'est encore à cette interprétationque se rattache un fragment d'un Tepo; AôYOç,, attribué à Pythagorepar Iamblique (in Sic. Arithm., p. 11), et cité par Syrianus (in Jfet.,XIII, 6; Scholl.minor, p. 303 et 312), où le nombre est appelé la mesureet la raison qui dirige l'art de Dieu dans la formation <strong>du</strong> monde.Hippase, lui aussi, d'après Iamblique et Syrianus, 1.1., et Simplicius(in Phys., t. 104), aurait appelé le nombre, le premier paradigmede la formation cosmique, et l'instrument intelligent <strong>du</strong> Dieu quil'opère : napà5nvu.a npûvov xoeu-onoita;, et xpmxov xoipoupyoù Bioûipvavov.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!