maladies parasitaires - USP

VI PRÉFACE.
embarras dans l'-étude et ne gêneront jamais un lecteur attentif
pour la détermination des parasites qu'il aura rencontrés.
Dans cet exposé des maladies parasitaires de nos animaux domestiques,
il a été fait abstraction de ces parasites si subtils
et si réduits, désignés communément sous le nom de « Microbes »
et qui rentrent dans la vaste classe des Schizomycètes. Malgré
l'intérêt incontestable qu'il y aurait à présenter dans tout son
ensemble le parasitisme des animaux, il a paru plus avantageux
de laisser ici de côté les maladies virulentes. Une raison décisive,
entre autres, justifie cette séparation. Si, pour certaines d'entre
elles, en effet, la preuve est faite de leur nature parasitaire, il en
reste malheureusement beaucoup pour lesquelles on n'a pu la
produire encore et qui cependant ne peuvent être séparées des
autres, mieux connues, dont tout les rapproche : symptômes,
marche, lésions, conditions de contagion, mesures prophylactiques
de police sanitaire, etc. Les maladies dont il est ici question
sont donc, presque toutes, dues à des parasites relativement
volumineux et pourraient être dites macro-parasitaires.
Quant aux animaux domestiques (mammifères et oiseaux) considérés
dans ce livre, ce sont presque exclusivement les espèces
de nos pays, car les observations de parasitisme ont surtout porté
sur elles. Les espèces propres à l'Asie, à l'Afrique ou à l'Amérique
avaient, sous ce rapport, un intérêt trop secondaire pour qu'il y
eût utilité d'en encombrer ce travail déjà très chargé ; aussi ne
sont-elles l'objet que de rares et courtes mentions.
Bien qu'il s'agisse surtout de pathologie, nous ne nous sommes
pas borné à présenter le tableau des troubles engendrés dans
l'économie par les êtres qui l'envahissent. Pour faciliter les diagnostics,
nous avons joint à l'étude des parasites proprement
dits celle des commensaux, qui se rencontrent si souvent. Nous
nous sommes efforcé de n'omettre aucune des formes vivantes
signalées à la surface ou dans la profondeur des organes, qu'elles
fussent communes ou rares, fréquentes ou exceptionnelles.
Comme il n'est pas toujours facile, en présence d'une espèce intruse,
de la rapporter au parasitisme ou au commensalisme que