04.07.2013 Views

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

PARASITES DES ORGANES DES SENS. 707<br />

Bien que celte otacariase ait été constatée surtout chez les chiens<br />

de meute, la race n'y prédispose pas. On l'a, en effet, observée<br />

aussi sur des chiens d'arrêt (Weber . dos pointers (Mégnin), des terriers,<br />

des maltais, dos barbels (Guzzoni). Los expériences de Guzzoni<br />

et de Nocard démontrent le rôle de la contagion, en dehors des considérations<br />

d'âge et de soxe. Ainsi s'explique la fréquence de l'acariase<br />

auriculaire dans les meutes. Rien ne prouve que le Symbiotes<br />

auricularum var. canis puisse vivre ailleurs que dans l'oreille du Chien.<br />

Symptômes. — Hering a trouvé ce parasite dans un ulcère de la<br />

conque, dont était affecté le cbien sujet de son observation ; cet ulcère<br />

coïncidait, sans doute, simplement avec une otite plus profonde qui<br />

est restée inaperçue. Bendz. n'a signale que l'abondance, au fond de<br />

l'oreille, d'une matière brunâtre, grumeleuse ; et Schirmer a surtout<br />

insisté sur les rapports qui existeraient entre la présence du Symbiote<br />

et le catarrhe auriculaire. Il est admissible que l'acariase symbiotique,<br />

par l'irritation locale dont elle s'accompagne, facilite le développement<br />

et l'extension du chancre et du catarrhe de l'oreille, qui atteignent<br />

si souvent les chiens de chasse; mais les symptômes de l'affection<br />

parasitaire sont d'un tout autre ordre. C'est à Guzzoni, à Mégnin<br />

et à Nocard que l'on en doit la connaissauce.<br />

Ils ont observé cette affection principalement sur les chiens de meute,<br />

chez lesquels, en raison de ses propriétés contagieuses, elle sévit parfois<br />

d'une manière épizootique. Selon Nocard, au chenil, à l'état de<br />

repos, non plus que pendant les premiers moments de la chasse, rien<br />

ne peut faire supposer l'existence du mal. D'après Guzzoni et Mégnin,<br />

le chien affecté secoue souvent ses oreilles ; le seul symptôme est<br />

parfois de la démangeaison. Mais, en règle générale, ce qui attire<br />

l'attention, ce sont des accidents épileptiformes qui surviennent principalement<br />

après une promenade, dit Mégnin, exclusivement à la<br />

chasse, d'après Nocard. « Les chiens atteints, dit ce dernier, suivent<br />

la voie avec autant de vigueur et d'acharnement qu'à l'état normal ;<br />

puis, au bout d'une demi-heure et quelquefois moins, tout à coup,<br />

le chien jette un cri plus violent, plus rauque et plus aigu ; le malade<br />

bondit affolé à travers les taillis, l'œil hagard, l'écume à la gueule,<br />

hurlant chaque fois qu'il se heurte contre un obstacle; puis, après<br />

avoir tourné en cercle deux ou trois fois, il tombe en proie ù une véritable<br />

attaque d'épilepsie. Bientôt le chien se relève comme hébété,<br />

comme épuisé de fatigue, et si l'attaque n'a pas été trop violente, si<br />

le mal n'est pas trop ancien, il peut, après quinze à trente minutes<br />

de repos, sortir de son abrutissement et se remettre à chasser avec<br />

autant d'ardeur que si rien ne s'était passé. »<br />

Pendant longtemps, rien ne distingue au chenil les chiens sains des<br />

malades : puis, à mesure que le mal est plus ancien, que les accès<br />

épileptiformes sont plus fréquents, plus longs et plus intenses, les<br />

malades deviennent sombres, craintifs, sauvages; plus tard encore,

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!