maladies parasitaires - USP

ACARIASES. 113
en dehors des palpes, il y a parfois des expansions membraneuses, transparentes,
carénées, que Ch. Robin appelle joues et qui, partant des bords de
la partie antérieure du céphalothorax (camérostome), s'appliquent sur les
palpes, en suivant leur courbure.
Les pattes ont pour base des épimères, pièces squelettiques qui renforcent
le tégument. Chacun des cinq articles qui les composent, et qui sont,
en allant de la base à l'extrémité libre, la hanche, le trochanter, la cuisse,
lu jambe, le tarse, comprend une pièce solide et des appendices variés, poils,
Fig. 63. — Psoroptes communis, var. equi, mâle et femelle pubère accouplés,
vus par la face dorsale. Grossis 100 fois (Delafond).
ou soies. Le tarse se termine par une longue soie ou par un ambulacre
composé d'un pédicule transparent (de un ou de trois articles) et d'une
expansion campanulée ou ventouse ambulacraire qui permet l'adhérence
même sur les corps les plus lisses.
L'appareil digestif, sauf de rares exceptions, n'est observable que dans
ses deux orifices. L'anus est une fente longitudinale, médiane, située ordinairement
au bord postérieur, quelquefois sur la face supérieure et tangente
seulement au bord postérieur.
Les sexes se distinguent par des particularités des pattes, par la forme
NEUMANN. — Mal. parasitaires. ' 8