maladies parasitaires - USP

470 PARASITES DE L'APPAREIL DIGESTIF.
Il conseille de mélanger du semen-contra aux graines qu'on donne
aux volailles, ou d'en incorporer en poudre dans une pâtée, à la dose
de 4 à 5 grammes pour dix oiseaux.
Dans l'observation de Blavette, les bons effets du traitement anthelminthique
sont démonstratifs. A l'exemple de Baronio, il a employé
un mélange à parties égales de rhizome de fougère mâle, tanaisie et
sarriette, dont il faisait une décoction (environ 300 grammes pour un
litre et demi d'eau) ; le liquide qui en résultait servait à délayer de la
farine ; on en faisait des pâtons qui étaient administrés de force aux
oiseaux malades.
6° Trichosoma longicolle Rud. — Longueur : mâle, 16 à 23 millimètre»;
femelle, 70 à 80 millimètres. Extrémité postérieure du corps arrondie, tronquée
chez la femelle. La gaine du spicule du mâle est nue.
7° Trichosomaannulatum Molin. — Longueur : mâle, 15 millimètres; femelle,
80 millimètres. Corps blanc, capillaire, très atténué à son extrémité antérieure,
élégamment marqué de stries annulaires rapprochées.
8° Trichosomacollare Linstow. — Longueur : mâle, 8 à 10millimètres; femelle,
9 à 12 millimètres. Extrémité céphalique en forme de cône tronqué. La
gaine du spicule du mâle est couverte de soies fines. — Trouvé par von
Linstow en grande quantité dans l'intestin d'une poule.
Les Trichosomes ne sont pas fréquents dans l'intestin de la Poule. Sur
plus de 180 sujets, Dujardin n'en a trouvé que 8 fois; il les rapporte avec
doute au Tr. longicolle. Ce sont des parasites sans intérêt au point de vue
pathologique. Ils habitent les diverses régions de l'intestin, spécialemi|t
les caecums et le côlon. Cependant Zurn indique le Tr. annulatum commo
ayant été trouvé par Molin sous l'épithélium œsophagien de la Poule.
9° Dispharagus spiralis Molin. — Déj à signalé comme parasite de l'œsophage
de la Poule. A été trouvé dans l'intestin du même animal par Fedschenko,
en Turkestan (von Linstow).
Lucet (1) a observé dans deux basses-cours une entérite verminenW
due à l'association des diverses espèces d'Helminthes. L'affection aune
marche lente; les poules atteintes ont conservé leur appétit, mais
dépérissent, deviennent trisles et nonchalantes. Plus tard, les plumes
se hérissent et se ternissent; les ailes sont pendantes, la démarch»
languissante. Une diarrhée fétide se montre, l'amaigrissement s'accuse,
l'appétit diminue. Bientôt, les malades restent immobiles, en
boule, les paupières demi-closes ; la crête et les muqueuses se décolorent,
la température s'abaisse, l'appétit disparaît, les patte9 s'engorgent.
Ces poules bâillent souvent, leur anémie et leur torpeur sont
extrêmes ; enfin la mort survient sans secousses, parfois au bout de un
à deux mois. A l'autopsie, on constate, outre une maigreur complète,
les lésions d'une entérite diarrhéique chronique et les Helminthes
suivants : Txnia proglottina, T. infundibuliformis, T. cesticillus, Hétérakis
papillosa, H. inflexa, Trichosoma collare. Le Txnia proglottina
était la cause principale de la maladie, se trouvait dans chaque cas
(l) LUCET, Entérite vermineuse des Poules. Recueil de méd. vétér., 1888, p. 312.