maladies parasitaires - USP

90 PARASITES DE LA PEAU.
présentent souvent, en outre, une sorte de lobe vésiculaire ou de caroncule
membraneuse, qui, par sa puissance d'adhésion, facilite singulièrement
la marche; chez la plupart des espèces parasites, ces ambulacres sont
constitués par une petite ventouse pédiculée.
Sur un grand nombre d'Acariens terrestres ou aquatiques, on voit une ou
deux paires de stigmates, orifices extérieurs de l'appareil respiratoire (trachées),
qui sont percés dans des épaississements tégumentaires appelés
péritrèmes. Les stigmates font défaut chez la plupart des fornfes parasites
permanentes, où la respiration est simplement cutanée.
Les sexes sont séparés chez tous les Acariens. Les mâles, moins nombreux
que les femelles, s'en distinguent par leur petite taille, certains détails de
conformation, la présence d'organes de copulation, etc. Ils ont souvent
aussi un genre de vie et même un régime différents.
Parmi les mâles et les femelles, on trouve en plus ou moins grand nombre,
dans les colonies d'Acariens, des individus qui ne présentent les caractères
sexuels ni des uns ni des autres. Ce sont des larves : elles sont ordinairement
pourvues de trois paires de pattes seulement (larves hexapodes). Elles subissent
une succession de métamorphoses, dont l'une aboutit à l'apparition de
la quatrième paire de pattes. L'animal prend alors le nom de nymphe* Une
nouvelle métamorphose entraîne le développement des organes génitaux et
l'Acarien est mâle ou femelle pubère. Enfin, une dernière transformation, propre
à la femelle et consécutive à l'accouplement, en fait une femelle ovigère.
La plupart des Acariens sont parasites, soit temporaires, soit permanents.
Parmi les premiers, il en est qui sont simplement commensaux,
dont le présence ne s'accompagne d'aucun trouble particulier
et qui ne recherchent un hôte que pour s'en servir comme d'un
moyen de transport; d'autres vivent des débris épidermiques et des
excrétions naturelles de la peau ; d'autres enfin piquent le tégument
pour en sucer le sang, ou s'installent dans ses couches superficielles
#et déterminent des affections cutanées parfois très graves.
L'ordre des Acariens renfermant un très grand nombre de formes a
été divisé en familles, dont la répartition varie selon les auteurs.
Nous en reconnaissons dix, que nous classons ainsi :
Da+fû c
insérées
/
[ Pattes à 6 articles Oribatidés.
, directement \ / munies de cro-
,A sur le , Des cnets Ixodidés.
tégument, I trachées. < ... . ,
l sans f Pattes à \ Chélicères / «"dactyles 0u
acariens I cpimères. \ G articles. '. \ styllformes. Gamasidés.
lion
verini- /
fermes. ,
J .
( Pas de trachées (Acariens
\ marins) Halacaridés.
.
/battes natatoires (Acariens aquatiques).. Hydrachnidés.
[ articulées } / Chélicères styliformes; palf
sur des / l P eshbre s,antenniformes. Bdellidés.
épimères J 1 Chélicères styliformes ou
distincts, f Pattes 1 en griffes ; palpes libres,
\ ambulatoires. i ravisseurs Trombididés.
ï Chélicères didactyles ; pal-
I pes cylindriques ou co-
I niques, en partie adhé-
\ rents à la lèvre Sarcoptidés.
Acariens vermiformes. i S^ÎÎ!! \ \ ar |J c ! es Phytoptidès.
' Pattes a 3 articles Démodécidé*.