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maladies parasitaires - USP

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DERMATOMlÊOSES. 265<br />

ments latéraux, se segmente de manière à constituer le tube sporifère;<br />

lorsqu'enfin la segmentation de la gaine se produit à son tour en<br />

emprisonnant les segments de la substance centrale, de nouvelles<br />

spores se trouvent formées et évolueront à leur tour de la même<br />

manière. En résumé, l'évolution commence et finit par la spore. »<br />

C'est ce qu'indique clairement le schéma suivant:<br />

Fig. 111. — Schéma de la végétation des Dermatophytes (F. Balzer).<br />

Il ne faut pas conclure de ce qui précède que chaque tube doive<br />

fatalement subir dans toute son étendue la segmentation sporulaire.<br />

Elle a lieu surtout aux extrémités. Mais beaucoup de tubes restent<br />

stériles et se flétrissent après avoir ou non ébauché leur segmentation.<br />

Chaque Dermatophyte offre des caractères constants, en rapport<br />

avec la maladie qu'il détermine, et a reçu un nom particulier. Dans<br />

l'esprit de celui qui l'a découvert, il constitue une espèce propre,<br />

bien distincte des autres plus ou moins semblables qui peuvent également<br />

être agents d'une dermatose. Mais, déjà en 1830, Lowe avait<br />

cherché à démontrer que le Champignon de l'herpès tonsurant et celui<br />

du favus ne sont qu'une seule et même espèce, et, de plus, qu'ils<br />

dérivent tous deux de YAspergillus. Quatre ans plus tard, Hébra, le<br />

grand dermatologiste de Vienne, appuyait cette opinion sur les phénomènes<br />

provoqués sur la peau de l'Homme par l'application de compresses<br />

couvertes de moisissures. A cette époque, Tulasne avait découvert<br />

la pléiomorphie (polymorphisme) de certains Champignons ; les<br />

observations de de Bary, de Hoffmann, de Kuhn avaient confirmé ce<br />

fait, et il était naturel de chercher à appliquer ces données aux Dermatophytes.<br />

C'est surtout Hallier qui s'est fait le plus ardent promoteur<br />

de cette généralisation des faits de pléiomorphie. Mais les expériences<br />

invoquées à l'appui de sa théorie ont été considérées comme entachées<br />

d'erreur par les botanistes les plus distingués. Actuellement, et<br />

en restant sur le domaine de la dermatologie, les espèces dermatophytiques<br />

conservent chacune son autonomie; le Champignon qui<br />

provient du favus ne détermine jamais que du favus ; celui de la teigne<br />

tonsurante n'a jamais donné qu'une trichophytie ; de même pour celui<br />

du pityriasis. Jamais non plus on n'a réussi par des cultures à obtenir<br />

la transformation de ces Champignons en véritables moisissures.<br />

Enfin, del'avisdes dermatologistes les plus autorisés, lesphénomènes<br />

morbides déterminés par l'application de moisissures sur la peau de<br />

l'Homme n'ont avec les dermatomycoses vraies que des analogies<br />

symptomatiques toutes superficielles.

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