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maladies parasitaires - USP

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572 PARASITES DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE.<br />

I<br />

minutes. Kowalewsky dit avoir obtenu de très bons résultats de semblables<br />

fumigations (1). On s'abstiendra des fumigations avec le chlore, le<br />

soufre, le sulfure de mercure ou cinabre, qui ont été conseillées, mais<br />

qui sont dangereuses.<br />

Les injections trachéales auraient ici leur raison d'être comme pour<br />

la bronchite vermineuse des veaux ; mais, en raison du nombre des<br />

malades, elles sont d'une application pénible et difficile pour tout un<br />

troupeau. Cependant Nieman les a employées avec succès sur<br />

384 bêtes appartenant à plusieurs petits propriétaires. Il se servait<br />

d'une dissolution de 2 parties d'iode et 10 d'iodurede potassium dans<br />

100 parties d'eau distillée. Ce liquide était mélangé à parties égales<br />

avec de l'essence de térébenthine et émulsionné d'huile d'olive; on<br />

donnait à chaque mouton 5 à 8 grammes du mélange. Le nombre<br />

des injections variait, selon la gravité du mal, de 2 à 3, à deux jours<br />

d'intervalle. Les vers étaient tués et rejetés dans les accès de toux, et<br />

la bronchite était heureusement modifiée (2).<br />

Enfin, il convient de venir en aide au traitement par un régime<br />

très alibile, par des toniques amers et excitants, des ferrugineux,<br />

qui relèveront les fonctions digestives et permettront aux animaux<br />

les moins éprouvés d'atteindre l'époque d'élimination des parasites.<br />

Il faut, d'ailleurs, au début de tout traitement, faire un triage<br />

dans le troupeau et euvoyer à la boucherie les sujets les plus malades.<br />

§ 2. — BRONCHITE VERMINEUSE DES BÊTES BOVINES.<br />

La bronchite vermineuse des veaux est celle qui a été d'abord<br />

observée. Ruysch avait déjà signalé des vers qui vivent dans les voies<br />

respiratoires de ces animaux (1744) ; mais Frank Nicholls a, le premier,<br />

parlé d'une maladie occasionnée par ces entozoaires (1756), et<br />

qui sévissait en Angleterre sous forme épizootique ; il en est de même<br />

de celle qu a rapportée Camper (1803). Elle a depuis été souvent<br />

observée et décrite (3).<br />

Symptômes. — Lorsque les Strongles sont peu nombreux, les symptômes<br />

consistent dans une toux légère, sonore, quinteuse, assez rare;<br />

elle devient peu à peu forte, déchirée et avortée, se manifestant par<br />

de longues quintes accompagnées de dyspnée et de suffocation. Pendant<br />

ces quintes, la respiration se précipite, les flancs sont agités, le<br />

(1) J. KOWALEWSKY, Archives vétér. de Saint-Pétersbourg, 1887 (OEsterr.<br />

Monatsschr. f. Thierheilkunde, 1888, p. 317).<br />

(2) NIEMAN, Revue fur Thierheilk. und Thierzucht, 1887, p. 79.<br />

(3) FRED. RUYSCH, Thésaurus anatomicus, VIII, n° 95, p. 24. Amst. 1744 (cité par<br />

Davaine). — FR. NJCHOLLS, Philos. Transact., XLIV, part. I, p. 246. London, 1756<br />

(Idem). — P. CAMPER, Œuvres d'/iist. natur., III, p. 190, Paris, 1803. — DESPALLESS,<br />

Procès-verbal de la séance publ. tenue à l'école vétér. de Lyon, 1812, p. 15. —<br />

MORIER, in Mémoires et observations de GOHIER, II, 1816, p. 423. — VIO.NEY, Mém. de<br />

la Soc. vétér. du Calvados, 1830, p. 99. — REY.NAL, loc. cit. — JAXNK, Ann. de méd.<br />

vét. Bruxelles, 1855, p. 653, etc.

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