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maladies parasitaires - USP

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ACARIASES. 15-7<br />

parties du corps ou est limité à quelques-unes. Il est caractérisé par<br />

des papules discrètes, petites et molles ou volumineuses et dures, qui<br />

causent un violent prurit, surtout lorsque le corps s'échauffe. A la<br />

suite des frottements, les papules excoriées se couvrent de croûtes<br />

sanguines; la peau s'épaissit, est écorchée, humide et se dépile par<br />

places. Cette maladie peut s'éteindre très vite d'elle-même, mais<br />

aussi durer des mois entiers. Elle a de grandes ressemblances avec la<br />

gale, augmentées encore lorsqu'elle apparaît à la fois sur plusieurs<br />

animaux de la même exploitation : on pense alors à la contagion. On<br />

sera déterminé dans le diagnostic par l'absence des acares, par l'inutilité<br />

des agents antipsoriques et par le succès du traitement interne<br />

(rafraîchissants, purgatifs salins, acide arsénieux, etc.).<br />

Dans la teigne tonsurante, contagieuse comme la gale, les plaques<br />

envahies par le Trichophyton sont toujours circulaires, ont des dimensions<br />

limitées, de 3 à 5 centimètres de diamètre, tandis que celles de<br />

la gale sont irrégulières et s'étendent de préférence dans le sens de<br />

la longueur du corps. D'ailleurs, chacune de ces deux affections a son<br />

parasite propre, dont la présence vient fixer le diagnostic.<br />

Pronostic. — La gale psoroptique du Bœuf ne devient grave, par<br />

la cachexie qui l'accompagne lorsqu'elle est ancienne, que si elle a<br />

été absolument négligée. Elle cède très aisément aux divers antipsoriques.<br />

Anatomie pathologique. — G. P. Piana (1) a résumé de la manière<br />

suivante ses recherches sur les lésions de la gale sarcoptique du<br />

Bœuf:<br />

Les Psoroptes provoquent des inflammations exsudatives très limitées<br />

dans les régions du derme correspondant aux points où ils ont<br />

enfoncé leurs mandibules dans l'épiderme; l'exsudat produit par chacune<br />

de ces inflammations s'infiltre entre les cellules du corps muqueux,<br />

et se rassemble en même temps dans l'épaisseur de l'épiderme<br />

même. Cet exsudât est très riche en leucocytes, qui, ainsi que la<br />

partie liquide et grâce à leurs mouvements sarcodiques, s'insinuent<br />

entre les cellules épidermiques plus profondes.<br />

Consécutivement à ces faits, et selon l'intensité de l'inflammation<br />

du derme, le processus peut se présenter sous deux aspects différents.<br />

Dans un premier cas, la formation de l'exsudat s'arrête et de nouvelles<br />

couches épidermiques se forment au-dessous de la masse exsudative<br />

déjà développée, qui tombe ensuite avec les squames épidermiques.<br />

Dans l'autre cas, l'exsudation continue ; le produit accumulé<br />

dans l'épaisseur de l'épiderme s'accroît jusqu'à produire la rupture<br />

de la couche cornée et la destruction complète du corps muqueux ;<br />

d'où une irritation plus marquée et la formation possible d'un véritable<br />

ulcère.<br />

(1) G. P. PIAHA, Ricerche mille lesioni istologische... nella pelle del bueper la rogna<br />

dermatodectica. Giorn. di Anat. Fisiol. e Patologia, Piaa, 1878, p. 287.

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