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maladies parasitaires - USP

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ACARIASES. 153<br />

sur des bœufs anglais et limousins, en même temps que Gerlach sur des<br />

bètes bovines galeuses du district de Bromberg. Enfin, cette même forme<br />

de gale a été vue de nouveau par Miiller eu 1860 et, depuis, on l'a rencontrée<br />

de loin en loin sur des bœufs français.<br />

Symptômes. — La gale psoroptique du Bœuf a de grandes analogies<br />

avec la gale du même nom chez le Cheval. Elle débute à la base de<br />

la queue ou, quoique moins souvent, à l'encolure et au garrot. Elle<br />

gagne peu à peu la tête, le dos, les épaules, les côtés de la poitrine,<br />

puis enfin tout le corps, en exceptant les membres.<br />

Elle provoque un violent prurit : l'animal se gratte par tous les<br />

moyens possibles et met souvent à sang les parties atteintes. Un<br />

examen attentif montre, aux endroits où la maladie débute, de petits<br />

soulèvements épidermiques, miliaires, éloignés ou confluents, remplis<br />

de sérosité. Celle-ci s'épanche, agglutine les poils, se concrète et donne<br />

lieu à des croûtes très adhérentes qui vont en augmentant de nombre<br />

et d'étendue. On voit bientôt sur la peau de nombreuses plaques galeuses,<br />

dépilées, à bords irrégulièrement festonnés, recouvertes de<br />

croûtes épaisses, grisâtres, écailleuses ou lamelleuses. Sous les croûtes<br />

et dans leurs intervalles pullulent les Psoroptes, que l'on aperçoit<br />

facilement à l'œil nu et à la loupe en étendant le produit du raclage<br />

sur du papier noir dans une chambre chaude. La peau, débarrassée<br />

des croûtes, se montre dépilée, épaissie, dure, sèche, fendillée, crevassée<br />

et formant parfois de gros plis sur les faces de l'encolure, les<br />

épaules, la poitrine. Dans les cas graves et négligés, de véritables<br />

ulcérations peuvent se produire, dues surtout à des frottements<br />

réitérés. Les malades sont alors tombés dans un état de profonde<br />

cachexie; les ganglions lymphatiques superficiels voisins des régions<br />

galeuses sont saillants et durs, non douloureux. Les animaux succombent<br />

à leur état de misère.<br />

Gerlach et Mûller ont constaté les modifications apportées clans le<br />

cours de cette gale par le changement de saison. Dans une propriété<br />

du cercle d'Inowraclaw, la maladie sévissait tous les ans sur le gros<br />

bétail. Elle débutait chaque année vers la fin de l'automne, au moment<br />

où les bêtes reprenaient la stabulation, atteignait son maximum en<br />

février et diminuait au printemps dès qu'on utilisait les bœufs aux<br />

travaux des champs ; les croûtes alors se détachaient, les poils repoussaient<br />

et il ne restait plus que quelques taches dépilées à la base<br />

de la queue et au cou, en même temps qu'il se formait des pellicules<br />

épidermiques à la nuque et autour des cornes. Le cortège des symptômes<br />

reprenait à chaque automne. Gerlach et Muller reconnurent<br />

que les Psoroptes persistaient en été, quoique les Bœufs parussent<br />

guéris. Ils étaient en très grand nombre alors à la nuque et autour des<br />

cornes. Des Symbiotes y étaient mélangés.<br />

Il semble, d'après ces faits, que le séjour des Bœufs en hiver dans<br />

des étables chaudes favorise le développement des parasites.

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