maladies parasitaires - USP

122 PARASITES DE LA PEAU.
dée ne creuserait pas de galerie linéaire, mais un véritable nid sousépidermique.
Paoroptea. — Le genre Psoropte ne renferme, jusqu'ici, qu'une
seule espèce, le Psoropte commun (Ps. communis Ftlrst. ; Ps. longirostris
Még.). Elle se reconnaît aux caractères donnés pour le genre
(p. 117). En outre, il faut noter:
La présence de soies de longueur relative constante, cinq de chaque côté,
symétriques, à la face dorsale ; quelques soies semblables, peu nombreuses,
à la face ventrale et sur plusieurs articles des pattes. Le mâle a ses lobes
abdominaux triangulaires, munis de cinq soies, les trois terminales plus
grandes; les trois premières paires.de pattes sont complètes; la quatrième
Fig. 74. — Psoroptes communis var. equi : femelle ovigère, vue par la^face ventrale,
grossie 100 fois.
est très courte et dépourvue d'ambulacre à ventouse. Chez la femelle ovigère,
les lèvres de la vulve de ponte sont fortement plissées, et les commissures
s appuient sur deux pièces arquées, divergentes et dirigées en arrière. Elle
porte un ambulacre à ventouse à toutes les pattes, sauf à celles de la troisième
paire, qui sont terminées par deux longues soies. La femelle pubère s'en distingue
par sa taille plus petite, sa large fente vulvo-anale, l'absence de
vulve sous-thoracique et de la ventouse ambulacraire de la quatrième paire
de pattes; de plus, sous la face dorsale, de chaque côté de la commissure