maladies parasitaires - USP

612 PARASITES DE L'APPAREIL CIRCULATOIRE.
subite d'un cheval par la déchirure du tronc aortique à son origine;
les parois du vaisseau contenaient trois petits acéphalocystes (1).
Les kystes hydatiques du cœur chez le Bœuf (2) ont été observés
plusieurs fois en Allemagne, en Angleterre, en Italie et en France.
Alix en a recueilli six ou sept exemples sur des bœufs tunisiens
abattus à Sfax pour le service de la boucherie.
Ces kystes passent inaperçus pendant la vie de leur hôte et n'attirent
guère l'attention qu'en déterminant la mort par la rupture des
parois du cœur ou par compression et gêne de la circulation. — En
général, il n'y a qu'un kyste à Échinocoques; le nombre peut cependant
s'en élever jusqu'à vingt (Morot). — Leur volume varie entre
celui d'un grain de millet et celui d'un œuf de dinde. — Ils peuvent
occuper des points variés, soit près de la surface de l'organe, soit
près de sa face interne, soit dans le septum interventriculaire, près
de la base ou près de la pointe du cœur, plus souvent dans les parois
des vtoitricules que dans celles des oreillettes.
En général, la vésicule est simple, c'est-à-dire sans vésicules secondaires
externes ou internes. Elle est rarement à l'état d'acéphalocyste,
c'est-à-dire stérile. Elle peut subir la dégénérescence caséeuse
ou crétacée. Grimm considère comme Échinocoque multiloculaire (?)
celui qu'il a trouvé dans la paroi interventriculaire chez une vache.
On n'a pas encore établi les signes qui permettraient de soupçonner
pendant la vie la présence de ces kystes hydatiques du cœur.
(1) A. GOUBAUX, C. R. de la Soc. de biologie, année 1852, p. 190. — BOLLINGER, Die
Kolik der Pferde. Munchen, 1870, p. 141. — PALAT, Bulletin de la Soc. centr. de
méd. vétér., 1883, p. 272.
(2) ALESSANDRINI, cité par ERCOLANI, Giorn. di med. veter., 1850, p. 150. — GURLT,
cité par ERCOLANI, Nuovi elementi teorico pralici di med. veter., 1861. — BAV, Ibid.
— TH. TAYLOR, The VeteriDarian, 1865 (Rec. de méd. vétér., 1868, p. 102). —
RIVOLTA, Il med. veter., 1868, p. 9. — HARMS, Die Echinokokkenkrankhe.it des Rindes,
1870. — L. LOMBARDINI, Giorn. di Anat., Fisiol. e Patol., 1872. — PERRONCITO, 11 med.
veter., 1877, p. 442. — HAUSSMANN, Repertor. der Thierheilk., 1877, p. 307. —
G. MARI, Clinica veter., 1879, p. 219. — BRUCKMUELLER, Lelirbuch der pathol. Zootomie.
Wien, p. 169 (cité par PERRONCITO, Parassiti), — SCHIRLITZ, cité par H. Putz, Die
Seuchen und Herdekrankheiten unserer Hausthiere. Stuttgart, 1882, p. 672. — ALIX,
cité par Railliet, Bull. Soc. centr. de méd. vétér., 1883, p. 386. — GRIMM, Ber. u. d.
Veterinârw. d. Kônigr. Sachsenf. 1885, p. 84. —MODEL,Repertorium der Thierheilk.,
188G, p. 4. — PIRL, Archiv f. wissensch. u. prakt. Thierheilk., 1886, p. 283. —'
MOROT, Bull. Soc. centr. de méd. vétér., 1887, p. 69 et 270. — BEISSWAENGER et
OSTERTAG, Repertorium der Thierheilk., 1889, p. 309. — SCHWAEBEL et SCHOENLB,
Deutsche Zeitschr. f. Thiermed. u. vergl. Pathol., XVI, 1890, p. 295.