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maladies parasitaires - USP

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HELMINTHIASES CUTANÉES. 251<br />

ART. II. — Plaies d'été des Équidés.<br />

Synonymie, historique (Plaies estivales, Plaies granuleuses, Dermite<br />

granuleuse). — On doit à H. Bouley (1) la première description de cette<br />

affection (1850). Il la considérait comme une complication particulière<br />

des plaies cutanées, sous l'influence des chaleurs de l'été, et<br />

cette opinion a longtemps eu cours. Dès 1868, Rivolta (2) avait nettement<br />

indiqué la nature parasitaire de ces plaies ; mais ses observations<br />

étaient restées sans écho. Il y a quelques années, Laulanié (3) a confirmé<br />

ces faits et il semble bien établi que les « plaies d'été » doivent<br />

être rapportées, au moins dans un assez grand nombre de cas, à la<br />

présence d'un Nématode larvaire dans l'épaisseur de la peau.<br />

Symptômes. — Les plaies d'été ont jusqu'à présent été considérées<br />

comme une complication des plaies ordinaires sous l'influence des<br />

chaleurs de l'été (4). Aussi à leur début, tel qu'on le connaît, elles ne<br />

présentent pas de caractère particulier. Lorsqu'elles commencent à<br />

attirer spécialement l'attention, on les voit manifester une tendance<br />

à s'étendre; elles se recouvrent d'une couche molle et pulpeuse.<br />

Les bourgeons charnus sont d'un rouge brun, séparés par des sillons<br />

remplis d'un pus séreux ou de la matière pulpeuse qui recouvrait<br />

l'ensemble. Le centre de la plaie est mollasse et facilement pénétré<br />

par le doigt. Au milieu des bourgeons se forment des granulations<br />

jaunes de matière fibreuse et calcaire. Si l'on enlève en dédolant la<br />

couche bourgeonneuse exubérante au-dessus du niveau de la peau,<br />

« on met à découvert sur sa coupe une multitude de concrets, qui<br />

donnent au tissu l'aspect d'une tranche de poumon hépatisé et siège<br />

d'une infiltration tuberculeuse. » (H. Bouley.)<br />

Le volume de ces granulations varie entre celui d'un grain de mil<br />

et celui d'un pois. Les unes sont superficielles et faciles à enlever par<br />

un léger grattage ; d'autres, plus profondes, sont comme incrustées<br />

dans le tissu induré des bourgeons.<br />

D'abord irrégulières dans leur forme, les plaies prennent peu à<br />

peu, en s'étendant, un contour circulaire. Leur diamètre, variable, se<br />

borne le plus souvent à trois ou quatre centimètres ; mais il peut<br />

atteindre jusqu'à un décimètre.<br />

Elles n'ont pas de siège particulier ; on peut les trouver sur tous les<br />

(1) H. BOOLEY, D'une variété particulière d'inflammation de la peau, etc. Rec. de<br />

méd. vét. prat., 1850, p. 945.<br />

(2) RIVOLTA, Nalura parasilaria di alcuni fibromi e délia pyoriasi estivale, etc. Il<br />

Medico veterinario, 1868, p. 241 ; et Journal des vét. du Midi, 1868, p. 578.<br />

(3) LAULANIÉ, Bull, de la Soc. cent, de méd. vétér., 1884, p. 72.<br />

(4) Outre les travaux de H. Bouley, voyez notamment : QUIN, Des plaies granuleuses<br />

ou plaies d'été. J. de méd. vétér. mil., II, 1863, p. 88 et 164. — REV, Des plaies<br />

granuleuses, furonculeuses ou plaies d'été. J. de méd. vétér., Lyon, 1864, p. 587. —<br />

MINETTE, Des plaies estivales, i. de méd. vétér. mil., XII, 1874, p. 280, etc.

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