maladies parasitaires - USP

146 PARASITES DE LA PEAU.
contagieuses sont immédiatement séparés et les maires des localités où l'on
s'arrête sont prévenus de la maladie (Décret du 28 décembre 1883, art. 457).
Les chevaux galeux sont dirigés, avec tous leurs effets de harnachement et
de pansage, sur des dépôts spéciaux qui ne contiennent que des animaux malades
de ce genre et sont installés dans des fermes ou villages, en dehors des
lignes de communication et de passage des troupes. Les chevaux guéris ne
quittent ces dépôts, pour être dirigés sur les corps de troupe auxquels ils
appartiennent, qu'après que toutes traces de la maladie et de son traitement
ont disparu, et après désinfection minutieuse et complète des harnais et
effets de pansage (Décret du 26 décembre 1876, art. 71).
La note B indique les moyens de désinfection à employer dans les cas de
maladie contagieuse.
i" Désinfection des écuries et des objets qu'elles renferment. — Qu'il s'agisse
d'une écurie entière ou de quelques places occupées par des animaux galeux
ou simplement suspects, on commencera par faire soigneusement enlever la
litière, que l'on enfouira profondément dans le fumier.
Les interstices des pavés, les murs de face et de côté, la mangeoire et le
râtelier seront fortement grattés et nettoyés à fond. Un lavage général, à
Pfeau chaude autant que possible, sera fait immédiatement après, pour enlever
toute la crasse non détachée par le grattage. Cette première opération
sera suivie, après quelques heures, selon que l'égouttement aura été plus
ou moins rapide, d'un lessivage au chlorure de chaux (500 grammes pour
100 litres d'eau).
Enfin, le lendemain seulement, on procédera au blanchiment des murs,
râteliers, mangeoires, etc., au moyen de la chaux, qu'en outre on répandra
sur le sol.
Si ce sol est bétonné ou macadamisé, il faudra le gratter fortement et même
le repiquer, selon son état de conservation.
Si la désinfection a été opérée pour toute l'écurie, on ouvrira ensuite les
portes et les fenêtres pour dissiper l'humidité.
Les écuries et les places ainsi désinfectées ne seront pas réoccupées'avant
huit à dix jours.
Quant aux effets et ustensiles d'écurie, tels que bat-flancs, coffres à avoine,
fourches, pelles, seaux, baquets, auges, tinettes, etc., ils seront également
grattes, lavés à grande eau, lessivés au chlorure de chaux, et on les laissera
sécher avant de les remettre en service.
2° Désinfection du harnachement. — On devra préalablement démonter les
brides, bridons et licols, et dégarnir les selles de leurs accessoires.
Toutes les parties en cuir ou en peau, ainsi isolées, seront lavées, une à
une, et a plusieurs reprises, avec une brosse en racine, fréquemment trempée
dans une solution de chlorure de chaux (500 grammes par seau d'eau de
10 litres). Un brossera surtout, avec un soin particulier, les parties qui
d ordinaire se trouvent plus spécialement en contact avec le cheval.
Au fur et a mesure que chaque objet sera lessivé, on le jettera dans un baquet
d eau naturelle, d'où on le retirera pour le graisser avec de l'huile de
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