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maladies parasitaires - USP

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248 PARASITES DE LA PÉÀU.<br />

le nom é'Hématkgdrose (sueur sanguine). Mais la maladie est bien<br />

connue d.ans sa nature seulement depuis que Drouilly (1) et Condamine<br />

ont constaté la présence, dans les points hémorragiques, d'unNématode<br />

particulier qu'ils ont rapporté au genre Filaria. On ne peut donc<br />

y rattacher les observations laites sur le Bœuf, où semblable constatation<br />

n'a pas été réalisée, non plus que ces hémorragies des<br />

extrémités dont Rossignol (2) a fourni un exemple intéressant.<br />

Symptômes. — L'hémorragie cutanée parasitaire débute par des<br />

élevures hémisphériques, tendues, indolores, un peu œdémateuse^<br />

leur pourtour, du diamètre d'une lentille à celui d'une noisette,'sur<br />

lesquelles les poils sont hérissés. Elles sont formées par une accumulation<br />

de sang dans les couches superficielles de la peau. Celles-ci<br />

se déchirent sous la poussée du liquide, qui forme des traînées sur<br />

les poils et se coagule. L'ouverture qui donne écoulement au sang<br />

est, en général, placée au sommet et à peine visible. L'hémorragie se<br />

produit peu de temps (une heure ou deux) après l'apparition de la<br />

tuméfaction, qui s'affaisse ensuite, et tout rentre dans l'ordre normal.<br />

Quelquefois cependant il y a suppuration.<br />

L'éruption est localisée surtout aux épaules, aux côtes, au dos, aux<br />

faces de l'encolure, aux côtés du garrot. Elle est très éphémère, et<br />

lorsque le sang a été enlevé, on a de la peine à retrouver la trace<br />

de la lésion primitive. Il y a toujours plusieurs boutons en même<br />

temps, et cette poussée dure plusieurs jours, en s'atténuant peu à peu,<br />

les élevures étant moins nombreuses et moins grosses. De semblables<br />

bouffées se reproduisent à des intervalles qui varient de trois semaines<br />

à un mois, pendant les trois à quatre mois de printemps. Il n'y en a<br />

pas en hiver, et, dans nos pays, l'affection se guérit d'elle-même et<br />

définitivement au bout de trois ou quatre ans.<br />

Aucun trouble général de la santé n'accompagne ni ne précède les<br />

hémorragies. Dans quelques cas même, selon Salle, elles paraissent<br />

avoir exercé une influence favorable sur la marche des affections d'acclimatement<br />

auxquelles sont sujets les chevaux de remonte. Cependant<br />

Lamy (3), qui a constaté plusieurs fois la terminaison par suppuration,<br />

a vu que, dans ces cas, ilyaune débilitation assez marquée.<br />

Brunswig (4) a rapporté un cas mortel : un cheval commença à suer<br />

du sang par toute la peau, et en si grande abondance que le second<br />

jour il était mort. En 1845, à Mustapha, Liautard (cité par Salle) a<br />

observé des hémorragies cutanées sur des mulets venus d'Espagne,<br />

dont plusieurs sont morts en présentant une hémorragie de la rate.<br />

On ne peut dire si ces faits exceptionnels appartiennent bien à la<br />

dermatorragie parasitaire; car la nature de celle-ci n'est connue que<br />

(1) DROUILLY, Journ. de méd. vétér. milit., XIV, 1877, p. 569.<br />

(2) ROSSIGNOL, Recueil de méd. vétér. prat., 1844, p. 878.<br />

(3 LAMY, Boutons hémorrhagiques. Journ. de méd. vétér. milit., XIV, 1876, p. îl*-<br />

(4) BRDNSWIG, Magazin de Gurlt, 1836 (cité par Ercolani).

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