maladies parasitaires - USP

ACARIASES. 123
postérieure de la fente cloacale, on voit deux saillies hémisphériques (tubercules
copulateurs) servant à l'accouplement par leur emboîtement dans les
ventouses copulatrices du mâle. — La nymphe ne présente pas ces tubercules.
— La lane a les pattes de la troisième (dernière) paire terminées par
deux soies.
Le Psoropte commun ne creuse pas de galeries sous-épidermiques,
comme le Sarcopte : il vit, en société, au milieu des croûtes dont il a
provoqué la formation en piquant la peau de son hôte. Il détermine
des dermatoses spéciales chez le Cheval, le Bœuf, le Buffle (1), le
Mouton, la Chèvre et le Lapin. Ici encore, la différence d'habitat
Fig. 75. — Psoroptes communis var. equi :
femelle pubère, vue par la face ventrale,
grossie 100 fois.
Fig. 76. — Psoroptes communis var.
equi : larve hexapode, vue par la
face ventrale, grossie 100 fois.
coïncide avec l'existence de variétés, qui se distinguent à peine les
unes des autres par la taille et des détails sans importance, et que,
d'après leurs hôtes, on désigne par les noms de Psoroptes communis
equi, Ps. c. bovis, Ps. c. ovis, Ps. c. caprx, Ps. c. cuniculi. Leurs dimensions
moyennes sont : longueur, 0 mm ,65 (femelle ovigère) et 0 mm ,48
(mâle) ; largeur, O mm ,40 (femelle ovigère) et 0 mm ,30 (mâle).
D'ailleurs, en l'absence de renseignements sur leur origine, il n'est
pas de caractère qui permette de distinguer sûrement l'une de ces
variétés des autres.
(I) MÉGNIN, Comptes rendus de la Soc. de biologie, 28 novembre 188i.