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maladies parasitaires - USP

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ACARIASES. 141<br />

sence de prurit et par sa marche rapide vers une guérison spontanée.<br />

Quand au second, qui s'accompagne du même prurit, d'une tendance<br />

seulement un peu moindre à l'extension, à la chronicité, à la forme<br />

lichénoïde, on éprouve pour les distinguer de grandes difficultés lorsque<br />

les recherches microscopiques sont restées infructueuses. Mais<br />

l'eczéma dartreux n'est pas contagieux, cède seulement à un traitement<br />

interne, tandis que c'est un traitement externe qui a raison de la gale.<br />

Pronostic. — La gale sarcoptique est la plus grave des trois formes<br />

de gale qui peuvent affecter le Cheval. Elle tire cette gravité de sa<br />

grande contagiosité, qui lui permet de revêtir la forme épizootique,<br />

et aussi de sa transmission possible à l'Homme. Par elle-même, elle<br />

ne porte pas une atteinte irréparable à la santé des animaux, mais par<br />

l'épuisement, l'anémie qui en résultent lorsque sa durée est longue,<br />

elle facilite l'invasion de graves affections, dont la mort peut être la<br />

conséquence. Elle s'oppose à l'emploi des animaux qui en sont affectés<br />

et a, par ce fait, de sérieux inconvénients économiques. Quant à sa<br />

résistance au traitement, elle varie selon l'état des sujets et l'ancienneté<br />

du mal. Les chevaux jeunes, vigoureux, en bon état, sont moins rapidement<br />

envahis par la psore sarcoptique, et, chez eux, elle cède plus<br />

facilement au traitement que chez les individus âgés, faibles, épuisés.<br />

Elle est aussi d'autant plus aisément combattue qu'elle est moins ancienne.<br />

Il est rare qu'un traitement bien dirigé n'en triomphe pas<br />

régulièrement.<br />

Anatomie pathologique. — Outre les altérations cutanées dont nous<br />

avons parlé à propos des symptômes, on peut par la dissection se<br />

rendre compte plus exactement des lésions qui accompagnent la maladie.<br />

Selon Delafond et Bourguignon, on laisse un fragment de la<br />

peau du cheval galeux à la chaleur et à l'humidité pendant 24 à<br />

48 heures, temps généralement suffisant pour permettre d'enlever<br />

l'épiderme avec des pinces et un fin scalpel.<br />

Dans les parties récemment atteintes, on voit à un faible grossissement<br />

et à l'éclairage par en haut, des rainures (sillons) droites ou<br />

sinueuses, étroites, peu profondes, de 2 millimètres à 4 centimètres<br />

de longueur, plus ou moins rapprochées les unes des autres. Elles<br />

présentent, en des points variés, des parties plus larges et plus profondes,<br />

où sont déposés deux ou trois œufs. A l'extrémité de ces galeries<br />

se trouve la femelle ovigère. Sur les côtés des sillons, les papilles<br />

sont rouges et hypertrophiées, et la couche superficielle du derme<br />

est pénétrée de sérosité jaunâtre. Dans les environs des sillons et<br />

même assez loin d'eux, se montrent les vésicules, formées chacune<br />

par une couche d'épiderme soulevé, emprisonnant un peu de sérosité.<br />

Au-dessous les papilles sont mises à nu, et le derme est rouge et<br />

infiltré. Des coupes tangentielles peuvent mettre aussi ces lésions en<br />

évidence.<br />

Dans les points où les altérations sont déjà anciennes, les sillons

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