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maladies parasitaires - USP

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PARASITES DU FOIE. 511<br />

au bout de trois à six semaines (Leuckart, Baillet, Ercolani) ; d'après<br />

Thomas, il n'arrive à cet état qu'à la température ambiante de 23° à<br />

36°. Il sort alors de l'œuf en soulevant un opercule qui occupe l'un des<br />

pôles (fig. 274, C).<br />

Cet embryon rappelle certains Infusoires (embryon infusoriforme). Il<br />

est allongé, atténué en arrière et plus large en avant. Susceptible de<br />

modifier ses dimensions, il a en moyenne 130 p de longueur sur 27 p.<br />

de large à sa partie antérieure, au sommet de laquelle il présente une<br />

petite éminence papilliforme, sorte de rostre agissant comme appareil<br />

perforateur, rétractile et protractile d'après C. Baillet. Tout le corps<br />

est limité par un ectoderme à cellules polygonales couvertes de longs<br />

cils vibratiles, sauf sur le rostre. A peu de distance de celui-ci se voit<br />

une tache pigmentaire opaque, formée de deux lobes dessinant un x,<br />

que Leackart considère comme une tache oculaire, et que Baillet a<br />

vue effectuer des mouvements d'expansion. Immédiatement en arrière<br />

du rostre se trouve une masse granuleuse, que Thomas et Leuckart<br />

regardent comme un appareil digestif rudimenlaire. Le reste de la<br />

cavité du corps est rempli par des cellules fortement granuleuses. Cet<br />

embryon se meut dans l'eau avec une très grande agilité. Mais s'il n'y<br />

rencontre pas d'hôte approprié, il ne tarde pas à mourir. D'après<br />

Thomas, sa phase de liberté dépasse rarement une journée entière;<br />

cependant cet auteur l'a vu vivre pendant trois jours dans un liquide<br />

alcalin.<br />

On a longtemps ignoré l'hôte intermédiaire dans lequel doit pénétrer<br />

l'embryon du Distoma hepatieum et l'on soupçonnait seulement<br />

quelques espèces de mollusques terrestres ou aquatiques. C'est<br />

Weinland(l) qui, le premier, découvrit l'espèce en vain cherchée, le<br />

Umnxa truncatula Mull. 'L. minuta Drap.)<br />

C'est un Gastéropode pulmoné, à coquille spirale, mince, luisante, d'un<br />

corné pâle, cendré grisâtre, dextre, à spire aiguë, composée de cinq à six<br />

tours, convexes, le dernier grand, un peu renflé, formant à lui seul les deux<br />

tiers de la coquille ; sommet sensiblement pointu; ouverture grande, arrivant<br />

jusqu'à la moitié de la hauteur, obliquement ovale, faiblement anguleuse<br />

supérieurement ; pourtour de l'ouverture (péristome) mince, tranchant,<br />

à bord extérieur droit, se réfléchissant en dehors; hauteur, 6 à 10 millimètres ;<br />

diamètre, 3 à 5 millimètres.<br />

Cette espèce habite presque toute la France et on la trouve aussi<br />

dans la plupart des contrées de l'Europe. « Elle vit dans les bassins,<br />

les fossés, les ruisseaux, les rigoles des prairies ; aime à se tenir hors<br />

de l'eau. C'est une des espèces qui s'élèvent le plus haut sur les<br />

montagnes. Pluton l'a rencontrée dans les Vosges à 1150 mètres<br />

d'altitude. Je l'ai vue dans les Pyrénées à près de 1200 „ (Moquin-<br />

(I) WmLAMD, Archiv t. Haturgeschichte, II, 1874, p. 423.

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