maladies parasitaires - USP

60 PARASITES DE LA PEAU.
mais sans éruption, Austin a recueilli, en effet, au milieu de la crasse
et des pellicules épidermiques, des œufs, des coques vides, des larves
à différents stades de croissance, des dépouilles de larves, des nymphes
et des insectes parfaits. De même, Leuckart a trouvé, dans les croûtes
de la peau eczémateuse d'un chien, de nombreuses larves de Puces
auxquelles vraisemblablement l'éruption ne devait pas être attribuée,
mais qui avaient profité sans doute de cette source abondante de nourriture.
» (Railliet.)
TJn intérêt particulier s'attache aux Puces, par leur rôle d'Hôtes intermédiaires
pour certains parasites à transmigrations. On verra plus
loin que le Taenia canina ou T. cucumerina du Chien vit à l'état de
Cysticercoïde -dans la cavité abdominale de la Puce de cet animal, et
que certains embryons de Nématodes qui se rencontrent souvent dans
le sang du Chien sont ingérés avec le sang par les Puces et évoluent
dans l'intestin et la cavité abdominale de ces parasites. (Voy. Parasites
de l'intestin, Parasites de l'appareil circulatoire.)
Destruction des Puces. — Il n'y a pas à s'occuper de la Puce des
Lapins, non plus que de celle des Chats, vu la rareté de ces parasites.
Pour détruire celles des Chiens, on répand sur les animaux de la
poudre insecticide à base de fleurs de pyrèthre, de staphisaigre ou
d'absinthe, que l'on fait pénétrer entre les poils, ou bien on les frotte
avec de l'huile ordinaire ou de l'huile de laurier, dans laquelle on a
mélangé un peu de tabac en poudre ; douze heuwes après, on donne un
bain de savon. Certaines personnes se contentent de projeter de l'eau
sulfureuse, benzinée ou, de préférence, créolinée, de la poudre de
graine de persil et d'absinthe. Les soins de propreté, bains, lavages au
savon de potasse, au savon phéniqué ou au savon de crésyl préviennent
la multiplication des Puces. On nettoie les niches ou loges envahies
en les lavant à l'eau bouillante ou en y passant un lait de chaux.
Enfin on a recommandé les copeaux de sapin comme litière des chenils.
On a conseillé de donner pour niches aux chiens isolés d'anciens
fûts à pétrole, défoncés par u.n bout, couchés et bien calés
entre des pierres. L'odeur persistante'du pétrole n'incommode pas les
Lluens, mais éloigne les Puces et dispense de tout traitement (Journ.
a agric.prat 1889). D'ailleurs, on arrivera au même résultat en jetant
sur le plancher de la niche ou du chenil de la « poudre à la créoline »
ou de 1 eau créolinée à 5 ou 10 p 100
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