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maladies parasitaires - USP

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HEMATOZOAIRES DU CHEVAL. 601<br />

pas été trouvés dans l'urine de ce cheval, qui, d'ailleurs, se rétablit assez<br />

promptement. Lange est porté à considérer ces Nématodes comme la cause<br />

de l'hématurie, principalement sous la forme enzootique, et il en rapproche<br />

les effets de ceux que détermine chez l'Homme lé Filaria sanguinis hominis.<br />

Mazzanti a trouvé à Pise, dans les vaisseaux hépatiques du Cheval, des<br />

embryons de Nématodes longs de 10 à 180 y., larges de 2j*,85 à 5u,7,à queue<br />

tantôt obtuse tantôt acuminée. Ils étaient différents de ceux de Filaria<br />

papillosa, et Mazzanti les a regardés comme la cause des nodules qu'on rencontre<br />

parfois dans le parenchyme hépatique (voy. p. 487).<br />

Sclérostome armé. — Le Sclérostome armé (Sclerostoma equinum<br />

Mûll., Strongylus armatus Rud.), qui, à l'état adulte, habite le caecum<br />

et l'origine du gros côlon (voy. p. 393), se rencontre souvent dans les<br />

artères du Cheval, de l'Ane et du Mulet, et y détermine, en général, la<br />

formation d'anévrysmes(i).<br />

Leur connaissance remonte au xvn e siècle. En 1665, Ruysch découvrit<br />

dans un anévrysme de l'artère mésentérique d'un cheval une quantité<br />

innombrable de petits vers, et il fit plus tard trois ou quatre fois la même<br />

observation. En 1725, J. H. Schultze constata un fait semblable; de même,<br />

en 1782, Chabert, qui, naturellement, appela ces vers des crinons. Depuis lors,<br />

ces observations se sont beaucoup multipliées, principalement entre les<br />

mains de Rudolphi, Hogdson, Grève, Rigot, Trousseau et Leblanc, Hering. —<br />

Rayer et surtout Bollinger ont fait de ce parasitisme une étude attentive<br />

et suivie et en ont définitivement fixé les points essentiels.<br />

FRÉQUENCE DES ANÉVRYSMES. — Ces anévrysmes vermineux n'ont<br />

été observés que chez les Équidés : Cheval, Ane, Mulet et Hémione<br />

(Laboulbène).<br />

D'après Numan, ils seraient plus fréquents chez l'Ane que chez le<br />

Cheval. Hering avance que, sauf chez les jeunes poulains, il est rare<br />

de trouver un cheval sans dilatation anévrysmale. Bollinger estime de<br />

(1) FR. RUTSCH, Dilucidatio valvularum... Accesserunt, etc. La Haye, 1565, et Opéra<br />

omnia, 1737, I, p. 1C. — J.-H. SCHLL/.B, Act. phys. med. nat. cur., 1, 1725, p. 519. —<br />

CHABERT, Tr. des malad. vermineuses dans les animaux. Paris, 1782, p. 19. — HODQ-<br />

SON, Engravings intended to illuslr. some of the diseases of arteries. London, 1815.<br />

— RIGOT, De l'anévrysme spontané. Journ. de méd. vét. et comp., 1827, p. 315. —<br />

TRODSSEAC et LEBLANC, Rech. anatom. sur les malad. des vaisseaux. Arch. gén. de<br />

méd., XVI, 1828, p. 193. — HERING, Mém. sur les anévrysmes internes du cheval. Rec.<br />

de méd. vét.. 1830, p. 433. — SCHOTT, Magazin, 1835, p. 40. — RAYER, Rech. crit. et nouv.<br />

obterv. sur l'anévrysme vermineux, etc. Arch. de méd. comp., 1842, p. 1. — A. NUMAN,<br />

Mém. sur les entozoaires de l'œil, trad. du hollandais par S. VERIIEYEN. Journ. v

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