maladies parasitaires - USP

104 PARASITES DE LA PEAU,
verts. L'Homme en est souvent envahi, à l'automne : les Rougets
grimpent rapidement le long des jambes, et vont se fixer sur l'une
quelconque des parties du corps, surtout de celles qui sont vêtues.
Leur piqûre s'accompagne de démangeaisons insupportables.
Fig. 57. — Rouget, ou larve du Trombidion soyeux, vu par la face ventrale, grossi
100 fois (Railliet).
Parmi les animaux domestiques, ce sont les chiens de chasse qui
sont surtout sujets à l'acariase trombidienne. La première mention
de l'existence de ce parasite sur le Chien est due à Defrance ; elle a
été confirmée depuis par Delafond, Mathieu, Mégnin, Friedberger et
d'autres auteurs (i).
Au retour de la chasse, les Chiens éprouvent très souvent une vive
démangeaison autour du nez et des yeux, aux pattes et au ventre. Un
examen attentif en fait reconnaître la cause dans des Rougets, errants
ou fixés par leur rostre soit dans les canaux excréteurs des glandes
sudoripares, soit à la base des poils, selon Gruby. Ils sont quelquefois
groupés au nombre de dix à douze, au bas du même poil.
Les Chats qui fréquentent les jardins peuvent être affectés de la
même manière (Delafond).
D'après une observation de Moreau (de Saint-Benin d'Azy) et d'après
Railliet (2i, la rafle ou feu d'herbe des bêtes bovines, décrite par Cha-
(1) DEFRANCE, cité par C. DUMÉRIL, art. Lepte. Dict. des se. natur., XXVI, 1823,
p. 61. — DELAFOND et BOURGUIGNON, Traité pratique de la psore, 1862, p. 211. —
MÉGNIN, MATHIEU, Bull. Soc. centr. de méd. vétér., 11 octobre 1866. — FRIEDBERGBH,
Archiv. f. wissensch. u. prakt. Thierheilk., 1875, p. 133.
(2) RAILLIET, Bull, de la Soc. cent, de méd. vétér. 1886, p. 698.