maladies parasitaires - USP

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PARASITES DE L'APPAREIL DIGESTIF.
liforme, pouvant se renverser au dehors et servant d'organe d'accouplement.
— Les organes femelles comprennent un ovaire, dont les produits tombent
dans la cavité viscérale; les œufs sont recueillis par un utérus en forme de
cloche, continué par un court vagin qui débouche à l'extrémité postérieure.
Les embryons, développés dans ces œufs, ont à subir des métamorphoses
assez complexes et des migrations, pour atteindre l'état adulte. A l'état larvaire,
les Échinorynques habitent la cavité viscérale de divers Crustacés ou
d'Insectes, où ils s'enkystent. L'état sexuel et adulte n'est réalisé que lorsquo
ce premier hôte est. introduit dans le tube digestif d'un Vertébré (Poisson,
Oiseau, Mammifère).
NÉMATODES. — Les Nématodes intestinaux appartiennent aux
familles (voy. p. 317) et aux genres suivants :
1° Ascarides : genres Ascaris et Helerakis ;
2° Oxyuridés : genre Oxyuris ;
3° Strongylidés : genres Strongylus, Œsophagosioma, Globocephaw^
Sclerostoma, Uncinaria et Ollulanus :
4° Trichotrachélidés : genres Trichocephalus, Trichosoma, Trichina.
5° Filariadés : genres Filaria et Spiroptera ;
6° Anguillulidés : genres Anguillula et Rhabdonema.
Ces divers genres, outre les caractères de familles ou de tribus, se
reconnaissent encore aux suivants :
Ascaride (Ascaris L.). — Le bord des lèvres est généralement denté. Les
màles ont deux spicules égaux et portent, au voisinage de l'anus, de nombreuses
papilles, qui, d'après Schneider, constituent un des meilleurs caractères
spécifiques. Les œufs sont globuleux ou ellipsoïdes. »
Ce genre renferme de nombreuses espèces, nommées vulgairemeittiet à
tort lombrics, et habitant l'intestin grêle. Presque à chaque espèce de Mammifère
domestique correspond
une espèce d'Ascaride, subordonnée,
quant à ses dimensions,
aux dimensions même»
de son hôte. Le vitellus ne se
segmente pas dans le tube intestinal;
de l'hôte ot'i les ceols
sontfpondus, mais après leur
rejet à l'extérieur et s'ils se
trouvent dans des conditions
convenables de chaleur et d'hu­
153. — Extrémité antérieure de l'Ascaride
lombricoïde, de l'Homme.
A, vue de devant. — B, vue par la face dorsale.
midité. Toutefois, si leur développement,
ne se poursuit que
dans un milieu humide, les œufs
des Ascarides, d'après les recherches
de Leuckart, peuvent
résister à une dessiccation complète pendant des semaines et des mois, même
à des alternatives d'humidité et de sécheresse. L'embryon, une fois formé,
est mis en liberté dans l'intestin d'un autre hôte de la même espèce, à la
suite de la dissolution de la coque par les liquides digestifs (Davaine,
C. Baillet). Il peut cependant éclore au dehors sur l'herbe ou de la terre
humide, mais non dans l'eau (P. Hallez).
Leuckart et von Linstow avaient supposé nécessaire le passage des œufs
d'Ascarides par un hôte intermédiaire (Invertébré); les expériences de Grassi
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