04.07.2013 Views

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

PARASITES DE LA TRACHÉE, DES BRONCHES ET DU POUMON. 571<br />

Ceux-ci, après avoir séché à l'air libre, sont donnés aux moutons, en même<br />

temps que de l'avoine égrugée.<br />

Ziirn recommande aussi la formule suivante :<br />

Absinthe ) ââ 1000 grammes.<br />

Rhizome d'acore '<br />

Tauaisie i<br />

Oscalcinés ; ai 500 —<br />

Sulfate de fer ><br />

On réduit en poudre ces substances et on les donne avec l'avoine égrugée<br />

à la dose de 12 à 15 grammes par agneau.<br />

La prophylaxie comporte encore Futilité de dessécher, de drainer<br />

les prairies humides, et la recommandation de détruire les poumons<br />

des animaux abattus dans le cours de la maladie.<br />

Traitement. — Deux procédés différents de traitement sont employés.<br />

Dans l'un, on fait pénétrer dans le tube digestif des substances<br />

que l'on croit susceptibles, en se diffusant dans le sang, d'aller<br />

atteindre les vers dans leur repaire bronchique. On a conseillé, dans<br />

ce but, le picrate de potasse (O gr. 20 à O gr. 40 par tête) dissous dans<br />

de l'eau farineuse ou mucilagineuse; la créosote; l'essence de térébenthine;<br />

le mélange à parties égales d'essence de térébenthine et<br />

d'eau-de-vie camphrée (une cuillerée à café par jour à chaque agneau<br />

dans un liquide mucilagineux); un mélange de créosote (120 gr.),<br />

d'esprit-de-vin (500 gr.) et d'eau (700 gr.}, dont on donne chaque jour<br />

une cuillerée ordinaire par tête; ou bien, créosote (60 gr.), benzine<br />

(300 gr.), eau (2 litres) : donner par jour, pendant huit jours, à chaque<br />

malade, une cuillerée ordinaire de ce mélange. Hall dit avoir employé<br />

avec succès l'acide prussique à la dose de dix gouttes, matin et soir (1).<br />

L'expérience démontre qu'il ne faut guère compter sur l'efficacité<br />

de ces traitements, dont l'application est, d'ailleurs, des plus<br />

gênantes.<br />

Le succès est moins aléatoire avec les fumigations : elles pénètrent<br />

directement jusqu'aux vers, les engourdissent et provoquent des accès<br />

de toux qui les entraînent et les rejettent. On les pratique à l'intérieur<br />

des bergeries, dont, au préalable, on a retiré les fourrages<br />

et que l'on calfeutre avec soin en y enfermant les moutons malades.<br />

On brûle sur une pelle rougie au feu, des chiffons, de la corne, des<br />

plumes, des poils, du vieux cuir, de l'huile empyreumatique, du<br />

goudron, des baies de genièvre, de l'asa fœlida, etc. On gradue l'intensité,<br />

la durée et le nombre de ces fumigations d'après raccoutumance<br />

acquise par les moutons : on n en fera d'abord qu'une par<br />

jour, d'intensité moyenne, et d'une durée de dix minutes environ;<br />

puis on arrivera à deux et enfin à trois par jour, qui dureront vingt<br />

(1) HALL, The Veterinarian, 1868.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!