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maladies parasitaires - USP

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544 PARASITES DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE.<br />

timètres ; large en avant de 8 à 10 millimètres et en arrière de 2 millimètres.<br />

Œufs ovoïdes, longs de 90 y, large de 70 y.<br />

Le système nerveux se compose d'un ganglion sous-œsophagien, dont les<br />

deux lobes sont réunis par une commissure passant au-dessus de l'œsophage<br />

et complétant l'anneau œsophagien. Il émet trois ou quatre filets qui<br />

se rendent aux organes céphalo-thoraciques et deux longs cordons parallèles<br />

à l'intestin. Les organes des sens font défaut ; Leuckart a cependant décrit<br />

comme des organes tactiles de petits appendices à peine visibles, situés<br />

au bord antérieur du céphalothorax. Les organes de la circulation et de la<br />

respiration manquent aussi.<br />

Historique (1). — Selon Davaine, la Linguatule ténioïde a été rencontrée<br />

pour la première fois par Wrisberg, en 1763, dans tes sinus frontaux d'un<br />

chien. Chabert, en 1787, la vit à son tour dans les sinus frontaux du Cheval<br />

et du Chien. De nombreux observateurs l'ont, depuis, retrouvée chez le Chien.<br />

Elle a été rencontrée dans les cavités nasales chez un mulet par Grève, à<br />

Oldenbourg (1818); chez le Loup, par Bremser, à Vienne (1824), Colin, à<br />

Auxerre (1824), Miram, à Wilna (1836) ; chez le Renard, par Moniez (2) ; chez<br />

le Mouton(?), par Rhind, en Ecosse; chez la Chèvre, par Bruckmtïller, en<br />

Autriche; chez le Cheval, après Chabert, par U. Leblanc, en France, et<br />

C. B. Rose, en Angleterre ; enfin chez l'Homme par Laudon, en Allemagne<br />

(1878).<br />

« Wrisberg rattachait cette espèce aux Sangsues; Chabert lui donna le<br />

nom de Ténia lancéolé ou Ver rhinaire, que Pilger transforma en celui de<br />

Txnia rhinaria. Rudolphi la dénomma d'abord Prionoderma rhinarium, puis<br />

Polystoma txnioides, et enfin Pentastoma txnioides. C'est à Lamarck qu'on<br />

doit la dénomination de Linguatula txnioides, à laquelle Cuvier, qui avait<br />

d'abord adopté le nom de Prionoderma lanceolata, se rallia définitivement. ».<br />

(A. Railliet.)<br />

Les premières de ces dénominations indiquent que ces êtres ont été longtemps<br />

classés parmi les Vers. En 1849, P. J. van Beneden démontrait, par<br />

l'étude de l'embryogénie, que ce sont des Arthropodes dégradés, idée émise<br />

déjà par Schubàrt et par Dujardin. Quant à la classe à laquelle il faut les<br />

rapporter, on a longtemps hésité entre les Crustacés et les Arachnides. Mais<br />

il est aujourd'hui à peu près universellement reconnu que ce sont des Arachnides<br />

dégradés, voisins des Acariens et, en particulier, des Demodex. Les<br />

Linguatules semblent bien être des Acariens qui ont éprouvé, par le fait du<br />

parasitisme, une métamorphose régressive.<br />

On a d'ailleurs, longtemps ignoré par quelles phases elles doivent passer<br />

pour atteindre l'âge adulte, sous lequel on les a d'abord connues.<br />

Cependant, dès 1789, la forme larvaire avait été rencontrée à la surface du<br />

foie d'un bouc par Abildgaard, chez une chèvre d'Amérique par Flormann<br />

et dans le poumon d'un lièvre par Frôlich. Plus tard, Legallois la trouvait<br />

dans le poumon du Cochon d'Inde (1811), Creplin dans le foie d'un chat<br />

(1829), Hermann dans le poumon d'un bœuf (1825), Otto dans celui d'un<br />

porc-épic. Dujardin dans celui d'un cochon d'Inde (1838). On ne reconnut<br />

pas tout d'abord la nature de ces parasites et on leur donna des noms fort<br />

différents. Rudolphi, le premier, puis Frôlich en firent des Linguatules ou<br />

Pentastomes. Celui de la Chèvre devint le Pentastoma denticulatum Rud..<br />

celui du Lièvre le P. serratum Frôlich, celui du Cobaye le P. emarginaium, etc.<br />

(1) C. DAVAINE, Tr. des entozoaires, 2" éd. Paris, 1877, p. 23. — J. CSOKOR, Ueber<br />

Pentastomen und P. denticulatum aus der Leber des Pferdes. OEsterr. Zeitschr. f.<br />

wissensch. Veterinarkunde, 1887, p. 1.<br />

(2) MONIEZ, Revue biologique du nord de la France, III, 1891, p. 160.

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