maladies parasitaires - USP

ACARIASES. 145
vice intérieur des corps de troupes à cheval), et par les notes B et D
annexées à ce décret.
Lorsqu'uh cheval est reconnu atteint de la gale, il est immédiatement
retiré du rang, et isolé dans une écurie spéciale qui ne devra pas contenir
d'autres chevaux, sains ou affectés d'autres maladies. Il est pansé chaque
jour par le même cavalier ou canonnier, qui laisse dans l'écurie ses effets
de pansage. Il n'est pas conduit aux abreuvoirs servant aux chevaux sains
et il n'est promené que ddns une cour spéciale ou dans un endroit retiré*
Son harnachement et ses effets de pansage sont remis au vétérinaire en premier,
qui les fait déposer dans un local spécial, d'où ils ne sortent qu'après
désinfection.
Les deux chevaux voisins du cheval atteint de gale sont considérés comme
suspects et placés dans une écurie spéciale si le casernement le permet ;
dans le cas contraire, ils sont isolés à une extrémité de leur écurie et attentivement
surveillés. Le vétérinaire en premier les visite tous les jours et ils
restent ainsi en observation pendant dix jours. Les trois places laissées
vides sont désinfectées ; le vétérinaire en premier assiste à cette opération
et la dirige.
Lorsque la gale règne dans un régiment et que, par le nombre des animaux
atteints, elle revêt un caractère épizootique, le vétérinaire doit exercer
une surveillance minutieuse sur les chevaux des escadrons, batteries ou
compagnies.
Il passera chaque jour dans les écuries et examinera successivement tous
les chevaux, en portant surtout son attention sur la crinière, la base de la
queue et la face interne des membres. Il devra aussi recommander aux
officiers, sous-officiers et brigadiers de semaine, de remarquer les chevaux
qui se frotteraient et de les lui signaler.
Dans cette situation, tout cheval qui présentera des dépilations et manifestera
les signes de la moindre démangeaison sera considéré comme suspect,
retiré du rang et isolé.
La place du cheval sera nettoyée et désinfectée.
Deux écuries au moins doivent être mises à la disposition du service vétérinaire
: l'une, destinée aux chevaux galeux avant leur traitement ; c'est dans
cette écurie que les chevaux seront tondus et médicamentés. Dans l'autre
sont placés les chevaux immédiatement après l'application du remède antipsorique,
et ils y restent jusqu'à guérison.
Quelle que soit l'étendue de la gale, l'animal affecté devra être complètement
tondu et soumis à une application générale du traitement.
Le traitement le plus sûr et le plus facile à employer dans ces circonstances
est le mélange, à parties égales, de pétrole, de benzine et d'huile
d'arachide. On l'applique simplement sur la peau sans frictions. On peut
affaiblir l'action irritante de ce mélange en augmentant la proportion
d'huile.
Les poils coupés seront réunis en tas dans l'écurie, bien mouillés avec une
solution à 1 p. 100 d'acide phénique, puis transportés dans un lieu éloigné
et enfouis profondément.
Après guérison, les chevaux galeux sont placés en observation dans les
écuries de l'infirmerie ou dans une écurie spéciale, s'il y en a de disponible,
et ils ne devront être remis en service que lorsque toutes traces de la maladie
et de son traitement auront disparu, c'est-à-dire quand la peau aura
repris sa souplesse et que les poils auront partout repoussé.
Une circulaire ministérielle du 6 janvier 1872 prescrit de ne jamais mettre
en route un cheval douteux ou atteint de maladie contagieuse.
Dans les armées en campagne, les chevaux atteints ou suspects de maladies
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