maladies parasitaires - USP

150 PARASITES DE LA PEAU.
nous dispensent de nous arrêter de nouveau sur ce point. La différence
£vè% la gale symbiotique a été aussisuffisamment indiquée (page 110),
•La facilité ordinaire de trouver le parasite rend aisé le diagnostic.
%u début de l'afftction, on peut en démontrer la présence en fixant des
pellicules sur le bras d'un homme; une ou deux heures après, celuici
sentira un picotement dû à la piqûre du Psoropte.
On doit toujours se rappeler, d'ailleurs, que les trois formes de gales
peuvent coexister chez un cheval, quoique la simultanéité de deux
types soit absolument rare.
On peut aussi confondre avec la gale psoroptique Yéruplion impétig%euse
ou pityriasis, la principale forme du Rouvieux des hippiâtres,
qui affecte souvent le bord supérieur de l'encolure et la base de la
queue chez les chevaux mal pansés. Elle coïncide souvent avec la phtiriase,.
dont elle n'est alors qu'une manifestation. En dehors de ce cas,
onJa distinguera de la gale psoroptique par sa chronicité, son peu de
tendance à l'expansion, la faiblesse du prurit et surtout l'absence de
Psoropte.
Pronostic. — La gale psoroptique est bien moins grave que la gale
sarcoptique. Son extension est moins rapide; elle reste beaucoup plus
longtemps localisée ; elle est moins souvent épizootique ; elle est plus
facile à combattre et cède rapidement à un traitement bien conduit,
La peau du bord supérieur de l'encolure conserve souvent indéfiniment,
après la guérison, l'épaisseur morbide qu'elle a acquise, et la
plupart des crins ne repoussent plus.
Anatomie pathologique. — Les détails donnés par Delafond et Bourguignon
sur les lésions morbides de la gale psoroptique du Cheval
n'ont rien de particulier : ils s'appliquent à toutes les irritations de la
peau et sont subordonnés à l'intensité de celles-ci.
Traitement. — Il y a lieu d'appliquer à la gale psoroptique les diverses
mesures prophylactiques, hygiéniques et thérapeutiques indiquées
pour la gale sarcoptique. Rarement le succès fera défaut. Le
traitement peut même être plus simple. On peut le limiter aux parties
malades, en empiétant un peu sur les régions saines. Il faut aussi,
pour ne pas trop défigurer l'animal, respecter partie des crins de la
crinière et de la queue. A l'encolure, on coupe seulement, aux ciseaux,
ceux qui occupent le fond des plis et l'on respecte ceux du sommet j
A la queue, on fait des coupes transversales en formes d'allées larges
U f fentimètre et passant sur les endroits les plus malades ; cela permet
a 1 air de circuler plus facilement entre les crins, de dessécher
les croûtes, et rend plus faciles le nettoyage des parties et l'application
des remèdes.
Ceux-ci pourront, par mesure d'économie et vu leur emploi limité,
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