04.07.2013 Views

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

16 TRAITÉ DES MALADIES PARASITAIRES.<br />

D'ailleurs, il est évident que, indépendamment de l'habitat, les phénomènes<br />

pathologiques dus au parasitisme sont subordonnés au<br />

nombre, aux dimensions, au mode de vie des parasites.<br />

S'il n'y en a qu'un ou sïls sont en petit nombre, ils ne sont nuisibles<br />

que s'ils s'attaquent à des organes délicats, comme on le voit dans<br />

le tournis et l'opthalmie vermineuse, ou si leur volume nécessite<br />

de grandes destructions de tissu (Strongle géant). En général, c'est<br />

par suite de leur accumulation que les parasites deviennent dangereux.<br />

Ce n'est guère que parmi ceux de l'intestin qu'on trouve de grandes<br />

dimensions, le volume et la nature de l'habitat pouvant les admettre<br />

sans grand inconvénient. Cependant les Échinocoques du foie et du<br />

poumon sont susceptibles d'atteindre un développement considérable.<br />

Un grand nombre de parasites de l'estomac et de l'intestin se nourrissent<br />

des matières alimentaires plus ou moins modifiées contenues<br />

dans la cavité de l'organe. Tous les autres empruntent les matériaux<br />

de leur nutrition à la substance même de leur hôte. Les RicinidéS, les<br />

Sarcoptidés plumicoles et gliricoles se nourrissent de lamelles épidermiques,<br />

de débris de plumes et de poils hors d'usage ; on pourrait<br />

donc les considérer comme de simples mutualistes, débarrassant la<br />

peau de poussières inutiles, si l'on ne savait que les prerniersYau moins<br />

lorsqu'ils pullulent, sont un véritable tourment pour leur hôte, et que<br />

certains Sarcoptidés plumicoles, s'introduisanf dans le tuyau des<br />

plumes, peuvent, par atrophie de la papille, amener la chute de ces<br />

appendices cutanés et, par suite, une dermatose réelle.<br />

Les parasites qui se nourrissent de sang (hèmatophages) sont rarement,<br />

de ce fait, dangereux pour leur hôte. Les uns, tels que les Puces,<br />

Cousins et autres Diptères, piquent la peau et s'en éloignent une fois<br />

leur premier appétit satisfait. D'autres sont plongés dans le milieu<br />

même qui les alimente (Hématozoaires). Certains, comme les Hémopis,<br />

peuvent cependant soustraire une telle quantité de sang que l'anémie<br />

en procède; elle se montre aussi lorsque les Uncinaires de l'intestin<br />

sont en nombre considérable.<br />

La plupart des parasites empruntent aux produits morbides dont ils<br />

provoquent la sécrétion les matériaux de leur développement et de<br />

leur entretien. Ceux qui sont pourvus d'un appareil digestif y font<br />

pénétrer ces matériaux, les autres les prennent par osmose cutanée.<br />

Parmi les Vers, les Nématodes et les Trématodes sont dans le premier<br />

cas, les Cestodes dans le second. Cette spoliation, aidant la compression,<br />

peut ramener l'atrophie des organes.<br />

Le siège anatomique occupé par le parasite dans les tissus des organes<br />

est subordonné à sa taille. Les plus petits peuvent être logés<br />

dans les éléments eux-mêmes : le Coccidium oviforme dans les cellules<br />

épithéliales des conduits biliaires du Lapin ; les Sarcosporidies dans<br />

les faisceaux primitifs des muscles, de même les Trichines, les Actinomycesmusculorum;<br />

les œufs de Strongylus vasorum dans des cellules

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!