maladies parasitaires - USP

62 PARASITES DE LA PEAU.
ou phéniquée, et on la cautérise avec le nitrate d'argent ou la teinturo
d'iode. Même dans les cas heureux, la cicatrisation est relativement lente.
Quand les Chiques sont très nombreuses, on emploie avec succès les frictions
d'onguent mercuriel, des bains sulfureux, des applications de benzine,
etc.
Dans un but prophylactique, les Indiens américains s'enduisent avec des
teintures acres et très odorantes, avec une infusion de feuilles de tabac
ou de rocou. Les Nègres emploient l'huile des amandes du Carapa guianensU;
ces onctions seraient fort utiles aux pattes et aux oreilles des animaux domestiques.
De l'Alakurt. — Schimkewitsch (1) a décrit une forme de Puce qui se
rapproche de la Chique et appartient comme elle à la famille des Sarcopsyllidés,
mais doit être placée dans un genre à part, le genre Helminthopsylle
(Helminthopsylla) (2). Elle se trouve dans le Turkestan et est connue des
Kirghiz sous le nom à'Alakurt, c'est-à-dire Ver ou Insecte versicolore, parce
que, d'abord presque noire, elle devient, en se gonflant, blanche avec des
raies de diverses couleurs. Schimkewitsch en a fait le nom spécifique
(Helm. Alakurt).
La femelle seule est connue. Elle mesure 6 millimètres de longueur dans
son complet développement. Elle a la tète assez grosse, arrondie en arrière et
atténuée en avant, la fossette antennale située presque au milieu de la tète,
les feux assez grands, les maxilles triangulaires, en forme de lancettes à
pointe aiguë, non recourbée en arrière. Les femelles fécondées ont l'abdomen
vermiforme et articulé comme les Chiques. Le thorax est brun foncé, ainsi
que les anneaux de l'abdomen ; mais ceux-ci, à l'état de plénitude, sont
très écartés les uns des autres et reliés par une membrane d'un blanc
de lait.
*- L'Alakurt se rencontre dans certaines vallées et montagnes du Turkestan.
« Il apparaît en automne, lorsque les montagnes commencent à se couvrir
de neige, et abonde surtout au moment des grands froids. Il vit en parasite
s«r les Chevaux, les Moutons, les Chameaux et les Bœufs, et amène un affaiblissement
considérable de l'organisme, qui, chez les Poulains, aboutit
même à la mort. »
CHAPITRE IV
PHT1RIASES (3).
n i;, 0 n n e le n0m S enéral d * Phtiriase (de cpOeîp, pou) à l'affection
neau OnT * **** !* PréS6nCe des ^ ' 4 1 . surface de la
peau. On la nomme encore Maladie pédiculaire, Pouillottement.
ATr-!Z^Tt^tZiTn. GmUn9 ^ S ^PsylHd,-Familie. Zoolo-
'2j Rectification du mot hvbridp Vo,-m ;»,.,./;
Elém. de zoologie médic. et ayric, 1886.T. 567Î *" Schimkewitsch («*«•"«.
(3) PIAGET, Les Pédiculines, Lei'de 1880-