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maladies parasitaires - USP

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500 PARASITES DE L'APPAREIL DIGESTIF.<br />

Peu à peu la matière sécrétée s'épaissit davantage, se concrète, prrmd<br />

la consistance du mastic, puis celle de la craie, d'une masse calcaire.<br />

Un examen attentif peut y faire découvrir des lambeaux membraneux<br />

de l'Échinocoque, mais, le plus souvent, seulement des crochets,<br />

que leur nature chitineuse protège contre la destruction. Bremser(l),<br />

après Ruysch et plusieurs autres, avait déjà fait ces observations :<br />

« A la fin, dit-il, la vessie disparaît, et l'hydatide se transforme<br />

entièrement en une masse calcaire, que l'on peut quelquefois détacher,<br />

aussi facilement que l'hydatide saine, de l'organe dans lequel<br />

elle se trouve. »<br />

Cette apparence particulière prise par les hydatides anciennes peut<br />

les faire confondre avec les tubercules. Mais il sera toujours facile de<br />

les distinguer soit à première vue, par la persistance de quelques<br />

hydatides voisines et l'absence de vrais tubercules jeunes, soit au<br />

microscope, par la présence des crochets dans le contenu de la tumeur.<br />

D'après cette ressemblance, plusieurs observateurs ont rapporté l'origine<br />

des tubercules à des hydatides. Jenner, le premier, avait émis cette<br />

opinion et, vers la même époque, Dupuy écrivait : « Ces hydatides,<br />

regardées et décrites par les zoologistes comme des corps organisés et<br />

vivants, pourraient bien apporter quelques lumières sur l'origine et<br />

sur la formation des tubercules, ou du moins prouver que ces corps,<br />

qui désorganisent les poumons de la même manière, se développent<br />

sous l'empire des mêmes circonstances (2). » Il est superflu de dire que<br />

ces idées sont aujourd'hui caduques.<br />

L'Échinocoque multiloculaire se caractérise par les dimensions<br />

restreintes de ses vésicules, par leur fréquente stérilité, par leur<br />

agglomération en tumeurs colloïdes, comparées par Guillebeau à une<br />

tête de chou-fleur. Le stroma qui forme la trame et l'enveloppe de la<br />

tumeur ne subit pas la dégénérescence par ramollissement, ordinaire<br />

dans l'Échinocoque multiloculaire de l'Homme ; la gangue conjonctive<br />

n'acquiert pas non plus la même importance. La petitesse des éléments<br />

<strong>parasitaires</strong> permet au processus anatomique de se rapprocher de la<br />

disposition des tubercules. L'hydatide se montre entourée d'une<br />

couche de cellules géantes, irrégulièrement cubiques, de 50 à 60 ». de<br />

diamètre, à nombreux noyaux périphériques. En dehors sont plusieurs<br />

assises de cellules rondes épithélioïdes. Ces pseudo-tubercules sont<br />

réunis en un tubercule congloméré par une couche conjonctive<br />

fibreuse. En quelques points, les cellules géantes sont remplacées par<br />

des cellules fusiformes rayonnantes. On peut voir parfois une cellule<br />

géante unique qui enveloppe une hydatide (Guillebeau).<br />

Symptômes. — Les signes qui, chez le Bœuf, indiquent la présence<br />

des Échinocoques dans le foie sont obscurs et variés. Ils sont plus<br />

(1) BREMSER, Traité zoolog. et physiol. sur les vers intestinaux de l'Homme, Pari»,<br />

1828, p. 278.<br />

(2; DOPUY, De l'affection tuberculeuse, Paris, 1817, p. 271.

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