maladies parasitaires - USP

56 PARASITES DE LA PEAU.
rissent souvent un grand nombre de larves, tandis que les Mulets et les Chevaux
en sont respectés.
Il est probable que les Dermatobies déposent leurs œufs à la manière
des Hypodermes, c'est-à-dire sans piquer la peau et comme clandestinement.
L'agitation, la crainte qu'elles font éprouver aux Bœufs et que Goudot a
constatées, doivent donc être rapportées à un instinct spécial, à une expérience
acquise.
En Amérique, on emploie, pour débarrasser les animaux de leurs larves
de Dermatobies, des procédés analogues à ceux qui sont usités en Europe
contre les Hypodermes. Par une pression méthodique, on fait sortir ces
larves des tumeurs; on lave celles-ci avec de l'eau salée et l'on s'attache à
entraîner les œufs que les Muscidés ne cessent d'y déposer. Souvent l'animal,
nettoyé le matin, offre déjà le soir, dans les trous vides de Dermatobies,
une fourmilière de petites larves, qu'on ne parvient à tuer qu'en
remplissant les trous d'extrait de tabac ou, mieux encore, en y jetant de la
poudre de cévadille.
On ne sait à quelles espèces appartiennent les OEstridés qui déposent leurs
larves sur les Bœufs, les Buffles et les Gazelles de l'Afrique centrale et méridionale.
D'après P Dutrieux (1), les indigènes de l'Ounyamouezi (Afrique centrale)
appellent founza ia ngômbe, c'est-à-dire Ver du Bœuf, une larve qui se développe
sous la peau du Bœuf et de l'Homme, y produit une sorte d'éruption
furonculeuse, et y est déposée à l'état d'œuf par une grosse mouche, compagne
habituelle du Bœuf. Elle semble être inconnue entre le plateau central
ou l'Ougogo et la côte orientale.
A ces larves sous-cutanées de l'Afrique se rattache une particularité intéressante.
Certains Passereaux voisins des Étourneaux, et appartenant à un
genre nommé pour ce motif Buphaga ou Pique-Bœuf, sont constamment à
la recherche des troupeaux de Ruminants. Lorsqu'ils aperçoivent sur un de
ces mammifères une tumeur d'QEstre, ils se cramponnent fortement à la
peau, attaquent l'élevure à coups de bec, la pincent vivement et réussissent
ainsi a en extraire la larve. Les Bœufs et les Buffles supportent volontiers
cette petite opération, comme s'ils en appréciaient l'utilité.
CHAPITRE III
DES PUCES (2).
zoolol S r C ° nnU ; I ° Q C ° mprend les Insectes appelés en
zoologie Suceurs et, mieux, Aphaniptères. Comme il a été dit (page 23),
la générante des naturalistes s'accorde pour les considérer comme
un sous-ordre des Diptères. comme
Ce sont, des Insectes sauteurs à mptamr«.,-.i,„„
buccales sont disposées pour là i S ' f t complètes, dont les pièces
chez les adultes. mastication chez les larves et pour la succion
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(2 0. TASCHENBERG, Die Flô/ie, Halle 1880 — R
prat. de méd., de chir. et d'hyg. vétér.', XVlil 1800 "' ar '' PU ° eS ~ Nouv ' Dict