maladies parasitaires - USP

PARASITES DES CENTRES NERVEUX. 715
vage ; mais on devra la restreindre au nécessaire. Ce qui est possible,
c'est de débarrasser les Chiens de leurs Ténias par les moyens
indiqués (p. 441). Ce doit être une préoccupation, à laquelle il
faut satisfaire au moins une fois chaque année, au retour du printemps.
Hager (cité par Zùrn) conseille, dans ce but, l'oxyde noir de
cuivre calciné, à la dose de 5 centigr., trois fois par jour, pendant dix
jours ; on le donne dans du pain ou de la viande, ou sous forme de
pilules. Userait bon, pendant la durée du traitement anthelminthique,
de garder le chien à vue, pour recueillir les Ténias expulsés et les détruire
par le feu. t
Le Loup, le Renard et le Putois, que l'on accuse d'héberger aussi le
Txnia cœnurus. sont déjà l'objet d'une chasse active, et il est superflu
de la recommander.
Les tètes de moutons atteints de tournis seront brûlées ou bouillies;
elles ne seront jamais abandonnées à l'avidité des Chiens et, si on
les enfouit, on devra prendre des précautions contre les Chiens et
les Renards, qui seraient tentés de les déterrer.
Il pourra être utile aussi de se garder de certains pâturages humides
où les germes du tournis se conservent plus particulièrement.
Enfin, on a conseillé, pour les cas où la maladie paraît enzootique,
de donner de temps en temps aux jeunes animaux du troupeau, durant
le cours de l'été, des préparations anthelminthiques ou toniques.
Celles qui ont été recommandées à propos de la distomatose (p. 526)
conviendraient parfaitement si leur indication était ici plus justifiée.
Traitement. — En raison de la gravité du mal et des résultats si
aléatoires du traitement, on s'abstient, en général, d'y recourir et les
animaux sont vendus au boucher. C'est la conduite la moins coûteuse,
c'est la seule à suivre pour le tournis lombaire. Mais des raisons particulières,
tirées surtout de la valeur individuelle des malades, peuvent
déterminer à entreprendre un traitement curatif du tournis cérébral.
Bien des remèdes ont été conseillés. Il n'en est pas qui, administré
à l'intérieur, puisse aller atteindre le parasite : avec les plus énergiques
on a chance de tuer le malade. C'est donc en agissant directement
sur le siège du mal, sur le crâne, que l'on peut espérer un résultat.
Des nombreux traitements préconisés, les plus rationnels, ceux
qui ont à leur actif une somme suffisante de succès, sont la trépanation
et l'irrigation continue d'eau froide.
La trépanation a pour but l'extraction de l'hydatide.
Au préalable, il faut s'assurer que le Cénure est unique ; s'il y en a
plusieurs, l'opération n'a pas de chance de réussite ; il en est de même
si le Cénure est situé profondément dans l'encéphale ou dans la
moelle allongée. 11 faut qu'il soit presque immédiatement sous les
méninges et que son siège puisse être déterminé : c'est une première
et sérieuse difficulté. On la résoudra assez souvent d'après le sens du
tournoiement : on a vu que, en général, le côté vers lequel le mouton