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maladies parasitaires - USP

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58 PARASITES DE LA PEAU.<br />

caudale, et de longs poils couchés en arrière, garnissant le bord inférieur<br />

et postérieur des douze premiers anneaux. La tète, distincte du corps, porte,<br />

indépendamment des pièces buccales, deux antennes de trois articles courts<br />

et, à la base de la lèvre inférieure, deux petits mamelons arrondis pourvus<br />

chacun de quatre petites pointes recourbées<br />

en arrière et qui peuvent<br />

aussi servir à la progression.<br />

Vers le onzième jour, la larve se<br />

file un petit cocon, se dépouille de son<br />

I ancienne peau et se transforme en<br />

| une nymphe qui montre déjà ses trois<br />

paires de pattes et porte deux petites<br />

pointes caudales en forme de pinces s'il s'agit d'un futur mâle, une seule<br />

pointe chez la femelle. D'abord blanche, la nymphe se fonce déplus en plus<br />

et, du onzième au vingtième jour, selon que la saison est chaude ou froide,<br />

apparaît l'insecte parfait, qui se met immédiatement en quête d'un hôte à<br />

tourmenter.<br />

Parmi les animaux domestiques, seuls le Chien, le Chat, le Lapin, les<br />

Pigeons et les Poules peuvent avoir des Puces.<br />

Ce sont surtout les individus jeunes, malingres ou en station forcée<br />

comme le Chien à l'attache et les mères nourrices, qui sont envahis<br />

par les Puces, parce qu'ils vivent dans des conditions favorables à la<br />

ponte de ces insectes, à la naissance et au développement des larves,<br />

qui se tiennent surtout dans les, litières et les planchers. Les Puces<br />

peuvent vivre longtemps loin de leur hôte habituel, car on les voit<br />

fourmiller parfois en nombre énorme dans des lieux inhabités, des<br />

niches de Chien, des terriers de Renards abandonnés. On leur a attribué<br />

un instinct maternel remarquable, celui de nourrir leurs larves en leur<br />

apportant des corpuscules de sang desséché. Une observation attentive<br />

a montré que les Puces sont, à cet égard, d'une indifférence absolue.<br />

Les espèces vivant sur l'Homme et sur nos animaux domestiques<br />

appartiennent au genre Pulex L., qui répond à la description donnée<br />

plus haut. La plus connue est celle de l'Homme, la Puce irritante<br />

{P. mitons L) (fig. 18 et 19).<br />

Elle a le corps ovale, brun marron, luisant ; la tète, arrondie en dessus et<br />

en avant, est dépourvue de spinules à son bord antérieur ; il en est de même<br />

du bord postérieur du prothorax. Longueur de la femelle, 3 à 4 millimètres;<br />

du maie, 2 mm à 2 mm ,5.<br />

Elle peut se porter sur les Chiens et les Chats qui vivent en contact<br />

avec l'Homme.<br />

Deux espèces vivent sur nos Mammifères domestiques. L'une est la<br />

Puce du Chien (Pulex serraticeps Gervais), qui abonde sur les Chiens,<br />

est beaucoup moins fréquente sur les Chats, et peut se transporter sur<br />

1 Homme, mais le pique rarement.<br />

Elle se reconnaît aisément, sous un faible grossissement aux éoines<br />

mousses, noires, rangées comme les dents d'un peigne q? au nombre de<br />

7 a 9, garnissent de chaque côté le bord inférhfu/de la tête, arrondie en

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