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maladies parasitaires - USP

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10 TRAITÉ DES MALADIES PARASITAIRES.<br />

C'est surtout dans les mystérieuses origines des Cestodes et<br />

Trématodes qu'elles trouvaient leur plus solide appui. Mais lorsque,<br />

1842, Steenstrup eut fait connaître sa théorie des générations al ernantes,<br />

que, peu d'années après, von Siebold, van Beneden,<br />

meister et autres eurent publié leurs significatives recherches sur a<br />

génération des Vers plats, à la lumière qui en jaillit les théories<br />

primitives se dissipèrent, et la nécessité d'un germe antérieur, pour<br />

les parasites comme pour tous les êtres, fut universellement admise.<br />

Les ingénieuses expériences de Pasteur ont prévalu contre toutes les<br />

oppositions réfractaires et péremptoirement établi que la génération<br />

spontanée ne saurait être invoquée, même pour les parasites infiniment<br />

petits ou microbes.<br />

Nos connaissances sur les parasites végétaux furent plus tardives<br />

encore, car ils ne sont mis en évidence que par le secours du microscope.<br />

Les travaux si démonstratifs de Tulasne (1847) et de de Bary ayant<br />

prouvé la nature des Champignons parasites des plantes, la doctrine<br />

des mycoses <strong>parasitaires</strong> chez les animaux eut un solide point d'appui.<br />

Une grande part dans cette importante acquisition revient à Ch. Robin,<br />

qui a montré, dans un ouvrage devenu classique (1), le rôle considérable<br />

dévolu à ces organismes inférieurs.<br />

Une autre théorie invoquée par les anciens pour expliquer l'origine<br />

des parasites (des Vers intestinaux, au moins) consiste à les regarder<br />

comme héréditaires. On comprend son crédit, si l'on se rappelle<br />

que, ignorant la nature de ces êtres, les anciens ne connaissaient<br />

que trois sortes de Vers chez l'Homme et, pour ainsi dire, aucune chez<br />

les autres animaux. Quand les recherches des naturalistes eurent<br />

établi le grand nombre de parasites qu'un seul individu peut<br />

héberger, il fallut bien renoncer à une explication qui ne pouvait<br />

satisfaire les bons esprits. Tout ce qui est admissible, c'est que le<br />

fœtus puisse être envahi, comme l'organisme maternel et au même<br />

titre, par des vers embryonnaires que les voies circulatoires transportent<br />

dans tous les points de l'économie.<br />

La propagation des <strong>maladies</strong> <strong>parasitaires</strong> est subordonnée aux conditions<br />

d'existence des parasites.<br />

Les œufs pondus par les Vers dans les voies intestinales, biliaires<br />

ou urinaires sont rejetés au dehors avec le contenu excrémentitiel des<br />

organes. Ceux des voies respiratoires sont chassés en avant par les<br />

cils vibratiles des cellules épithéliales (Davaine) et surtout par la<br />

toux et l'ébrouement. Souvent ce sont des Vers entiers ou des fragments<br />

de Vers qui sont ainsi expulsés et qui, par la désagrégation naturelle,<br />

abandonnent aux agents extérieurs les œufs qu'ils contiennent.<br />

(1) CH. ROBIN, Des végétaux parasites qui croissent sur l'homme et sur les animaux<br />

vivants. Paris, 1847. — 2 e édition. Hist. natur. des végétaux parasita qui croissent<br />

sur l'homme, etc. Paris, 1803, avec atlas de XV pi.

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