maladies parasitaires - USP

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PARASITES DE LA PEAU.
Lapin. C'est un commensal ou, mieux, un mutualiste utile, s'il est vrai,
comme l'affirme Mégnin, qu'il fasse la chasse aux parasites mous de son
hôte, principalement aux Listrophores.
Le corps est en forme
d'hexagone allongé, de couleur
jaune pâle. Rostre large, pentagonal,
égal au quart ou au tiers
du volume du corps, les palpes
formant la moitié du volume du
rostre. Pattes antérieures plus
courtes que les postérieures. Longueur,
0 mm ,45 (femelle) et 0 nim ,32
(mâle).
IV. SARCOPTIDÉ(Voy.p. 91).
— Les Acariens compris dans
cette vaste famille vivent dans
des conditions très diverses, à
peu près fixes pour chaque
type et auxquelles est subordonnée
leur conformation. On
Fig. 58. — Cheyletus parasitivorax, femelle adopte généralement la divi­
ovigère, vue par la face ventrale, grossie
100 fois.
sion en cinq tribus ou sousfamilles,
proposée par Mégnin :
•1° Sarcoptidés détriticoles ou lyroglyphinés; — 2° S. gliricoles ou Listrophorinés
; — 3° S. cysticoles ou Cytodilinés ; — 4° S. plumicoles
ou Analgésinés ; — 5° S. psoriques ou Sarcoptinés. — On peut y
joindre une tribu encore très restreinte, celle des Sarcoptidés épidermicoles.
Les quatre dernières de ces tribus ne rentrent pas dans le cadre de
cet article. En effet, les Sarcoptidés cysticoles ou Cytoditinés, les
Sarcoptidés plumicoles ou Analgésinés et les Sareiptidés épidermicoles
sont exclusivement propres aux Oiseaux : les premiers y vivent
dans le tissu conjonctif et les réservoirs aériens ; les seconds, dans les
plumes, se nourrissant des matières grasses excrétées par la peau; les
Sarcoptidés épidermicoles se cachent parmi les cellules épidermiques,
dont elles surexcitent la formation et constituent ainsi un passage aux
Sarcoptidés psoriques ou Sarcoptinés. Ces derniers sont les agents des
gales ou psores, dont il est parlé à l'article suivant et à propos des
acariases psoriques des Oiseaux.
Les Sarcoptidés détriticoles OU Tyroglyphinés sont des Acariens
qui se nourrissent de matières animales ou végétales en décomposition.
Trouessart et Mégnin y rattachent provisoirement les Sarcoptidés
insecticoles, étudiés par Berlese et qui se rapprochent de cette tribu
plus que d'aucune autre. Les Tyroglyphinés ne se rencontrent que par
exception sur les animaux domestiques et à simple titre de corps
étrangers. Ils répondent à la diagnose suivante :